La deuxième journée de la Foire artisanale dédiée aux cauris, bambous et perles végétales a été marquée par la présence significative de l’agence locale du Fonds National de l’Emploi (FNE) du Mbam-et-Inoubou. Cette initiative visait à offrir aux artisans, exposants et visiteurs un accompagnement concret pour relever le défi de l’insertion professionnelle et du développement des micro-entreprises.
Camille Moute à Bidias, Directeur général du Fonds National de l'Emploi visitant un stand à la Foire artisanale de Bafia. Photo/LPA
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Bafia : le FNE à l’écoute des porteurs de projets et des artisans

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La deuxième journée de la Foire artisanale dédiée aux cauris, bambous et perles végétales a été marquée par la présence significative de l’agence locale du Fonds National de l’Emploi (FNE) du Mbam-et-Inoubou. Cette initiative visait à offrir aux artisans, exposants et visiteurs un accompagnement concret pour relever le défi de l’insertion professionnelle et du développement des micro-entreprises.

Un service public tourné vers l’action

En tant que bras opérationnel de la politique gouvernementale de promotion de l’emploi, le FNE s’est installé sur l’esplanade de la Préfecture, déployant une équipe dynamique et accessible. L’objectif était de faire connaître ses missions à un public souvent peu informé des dispositifs existants.

« Le FNE est un service public d’emploi, au service des jeunes, des porteurs de projets, des employeurs et des travailleurs indépendants. Nous intervenons dans quatre domaines clés : la diffusion de l’information sur le marché de l’emploi, l’intermédiation, la formation professionnelle et le financement de projets », explique un responsable de l’agence du Mbam-et-Inoubou.

Un appui technique et financier pour les artisans

La foire s’est révélée être une opportunité idéale pour établir un contact direct avec les bénéficiaires potentiels. Plusieurs artisans et jeunes porteurs de projets ont ainsi pu échanger avec les conseillers présents sur le stand du FNE. Ces derniers ont présenté les mécanismes d’accompagnement disponibles, notamment en matière de montage de plans d’affaires, de suivi technique et d’appui au démarrage.

« Nous évaluons les besoins spécifiques des promoteurs et proposons des solutions sur mesure. Qu’il s’agisse d’un accompagnement dans la gestion ou d’un financement partiel de leur activité, le FNE est là pour sécuriser et structurer les initiatives locales », précise un conseiller.

Un vivier de compétences pour les employeurs

Au-delà du soutien apporté aux porteurs de projets, le FNE offre également aux exposants et artisans un appui dans le recrutement de personnel. Grâce à sa base de données régulièrement mise à jour, l’institution peut orienter les entreprises vers des profils qualifiés dans divers domaines tels que la gestion, la production artisanale et le marketing.

« Nous jouons un rôle d’intermédiaire. Si un artisan a besoin d’un comptable, d’un assistant ou d’un apprenti, nous pouvons l’aider à trouver le bon candidat », souligne un agent d’intermédiation du FNE.

Une visite surprise de haut niveau

En soutien à l’agence locale de Bafia, le directeur général du FNE, Camille Moute A Bidias, a effectué une visite inopinée sur le site de la foire. Sa présence inattendue a apporté une dimension particulière à cette deuxième journée.

« Le patriarche du Mbam », comme il est affectueusement désigné dans la région, a su, par sa chaleur humaine et son humilité, insuffler de la joie dans le cœur des exposants. Stand après stand, il a échangé, écouté, conseillé et, surtout, acheté des produits locaux, marquant ainsi un geste fort et symbolique de soutien à l’artisanat.

Par cette démarche de terrain, Moute A Bidias a réaffirmé sa volonté de valoriser les talents locaux et de contribuer activement au développement socioéconomique du Mbam.

Un maillon essentiel de l’écosystème local

La présence du FNE à Bafia, à travers son agence du Mbam-et-Inoubou et la visite de son directeur général, témoigne de l’intérêt croissant des institutions pour les dynamiques économiques locales, souvent portées par les petites structures artisanales. Dans une ville où les débouchés professionnels sont limités, le FNE apparaît comme un partenaire crédible et accessible pour accompagner l’émergence de talents et la structuration d’un tissu économique durable.

« Notre ambition est d’aller vers les gens, de leur donner les outils pour qu’ils puissent eux-mêmes construire leur avenir », conclut un cadre du FNE.

Alors que la Foire artisanale s’achève ce samedi 28 juin, la journée de vendredi a envoyé un signal fort : l’artisanat, soutenu par des dispositifs d’insertion efficaces et des actes concrets de solidarité institutionnelle, peut devenir un moteur d’emploi et de croissance inclusive.

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