C’était à Abidjan en Côte d’Ivoire où le Premier ministre, chef du gouvernement du Cameroun a, en compagnie de ses pairs africains, passé au crible fin l’impérieuse nécessité d’une promotion des partenariats entre le secteur public et le secteur privé. 
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Au Forum des PDG d’Afrique à Abidjan, l’envoyé de Paul Biya, Dion Ngute place le Cameroun au sommet

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C’était à Abidjan en Côte d’Ivoire où le Premier ministre, chef du gouvernement du Cameroun a, en compagnie de ses pairs africains, passé au crible fin l’impérieuse nécessité d’une promotion des partenariats entre le secteur public et le secteur privé.   

Il ne se fait pas de doute, le forum des Pdg d’Afrique (Africa CEO forum), prend des proportions énormes sur le continent. Preuve a encore été donnée au cours de l’édition 2025 qui s’est ouverte le 12 mai à Abidjan où plus de 2 500 dirigeants sont attendus. Sans compter que près de six chefs d’État ont fait le déplacement.

A ce grand rendez-vous, la présence du Premier ministre, chef du gouvernement du Cameroun, Dr Joseph Dion, n’est pas passé inaperçu. Lui qui, aux côtés de ses pairs de Côte d’Ivoire, de Tanzanie et de Guinée Conakry, ont examiné la nécessité de promouvoir des partenariats État-privé mutuellement bénéfiques en vue d’une relance effective du développement du continent noir.

De la transformation économique du continent africain, il en sera donc question et c’est à cet effet que, procédant à l’ouverture des  travaux, le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara a déclaré : « Nous sommes réunis ici pour discuter des défis actuels : crises géopolitiques et économiques, menaces environnementales, difficultés liées au commerce international ».

Au cours de la table ronde inscrite au programme, les différents Premiers ministres présents, emboitant le pas au président Alassane Ouattara, sont allés dans le sens d’un plus grand renforcement des engagements de leur gouvernement à renforcer leur engagement auprès du secteur privé. Ce qui aura pour corollaire, créer une sorte d’harmonie en matière de développement et à leur rythme respectif. Autrement dit, il sera question d’asseoir des politiques favorables et résilientes « afin de permettre au secteur privé de mettre à profit son expertise et son expertise en gestion stratégique ».

Si les Premiers ministres ont estimé qu’il était urgent de structurer l’ensemble du dispositif technique du secteur privé de manière plus élaborée, Dr Joseph Dion Ngute du Cameroun paraissait plus à l’aise quand on sait que sur place, un évènement pratiquement semblable, à savoir, « Forum Économique de Douala » a l’habitude de rassembler autour d’une même table, les secteurs public et privé en vue de l’intensification d’un bon climat des affaires. A l’échelle continentale, il s’agit d’une autre envergure. Une feuille de route claire et précise pour le développement a été dressée. « Si le gouvernement parvient à accroître son soutien au secteur privé, celui-ci pourra sortir de l’eau et participer pleinement au développement du continent africain », a-t-on pu lire dans le rapport des travaux des premiers ministres sous la conduite de Dr Joseph Dion Ngute.

De la réforme de la Bad

L’argent ayant toujours été le nerf de la guerre, une autre forme de gestion de la Banque africaine de développement calquée sur le modèle de la Banque chinoise de développement, mettant en exergue l’investissement dans la perspective d’une facilitation de l’accès au financement, notamment pour les investisseurs, a été évoquée.

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