La scène s’est déroulée le 13 juillet 2025. Grâce à l’intervention musclée du Syndicat national des professionnels de l’information et de la communication du Cameroun (SPIC), les trois ex-employés de Jean Igor Biwolè ont pu regagner leurs domiciles.
L’interpellation, le 13 juillet dernier de Joseph Mbarga Etoundi, Directeur technique, Stéphane Ndonguè, Directeur technique adjoint et Kevin Njantchou, diffuseur, fait suite à une plainte déposée par leur ex employeur avec pour motifs : « l’abus de confiance, le vol du matériel et menaces de mort ». Entendu sur les faits qui leur sont reprochés, ces derniers retrouveront finalement la liberté dans la soirée du 13 juillet 2025, grâce à l’intervention musclée du Syndicat national des professionnels de l’information et de la communication du Cameroun (SPIC) et de quelques avocats acquis à leur cause.
Cette interpellation orchestrée par Jean Igor Biwolè ne serait qu’un subterfuge pour cacher le mal être que vivent ces ex employés, cadres de la chaîne de télévision qui ont décidé de sauver le bateau qui était déjà en train de chavirer après le départ de plusieurs autres employés pour non-respect des engagements salariaux.
Plus de 13 mois déjà que ces derniers n’ont perçu un seul radis de leur employeur. Face à la situation persistante, ils ont aussi pris l’engagement courageux de quitter l’entreprise depuis le 10 juillet dernier sans faire trop de bruit. Selon des sources concordantes, deux d’entre eux notamment le Directeur technique adjoint Stéphane Ndonguè et le diffuseur Kevin Njantchou sans abris, sont hébergés depuis plus de quatre jours par le Directeur technique Joseph Mbarga Etoundi.
Le SPIC s’est saisi du dossier pour que Joseph Mbarga Etoundi et ses deux collaborateurs abusés par leur ex employeur soient rétablis dans leurs droits.
En 8 années d’existence, Regard’Afrik Télévision a toujours brillé par son incapacité à honorer ses engagements salariaux vis-à -vis de ses employés.
Aimé Césaire (CP)
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