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Tribune libre : « la loi est claire sur la proclamation des résultats »

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Chers compatriotes,

Je demande à chacun de ne pas se substituer aux institutions de notre nation. Évitons de relayer les informations de la rue ou celles non vérifiées circulant sur les réseaux sociaux. Le 12 octobre, notre cher et beau pays a tenu son élection présidentielle. Soyons prudents face aux déclarations individuelles pouvant créer des tensions ou des dommages inattendus à notre cohésion nationale.

La loi est claire sur la proclamation des résultats. Selon l’article 48 de la Constitution de la République du Cameroun promulguée le 18 janvier 1996, le Conseil constitutionnel veille à la régularité de l’élection présidentielle, des élections parlementaires et des consultations référendaires. Il en proclame les résultats. En cas de contestation, il peut être saisi par tout candidat, tout parti politique ayant pris part à l’élection ou toute personne ayant qualité d’agent du gouvernement pour cette élection. Ainsi, la gestion du contentieux électoral relève exclusivement du Conseil constitutionnel et non des citoyens ni des réseaux sociaux. En application de cette disposition, la loi a fixé des délais précis : soixante-douze heures pour les recours liés à l’élection présidentielle et quatre jours pour les élections législatives. Ces délais, volontairement courts, traduisent la volonté du législateur de garantir la stabilité et la sérénité du processus démocratique.

Il faut également noter que la plupart de ceux qui s’expriment aujourd’hui n’ont même pas voté. Les événements de 2018 nous parlent encore : la politique n’est pas une guerre, c’est un jeu d’idées et de convictions. J’en appelle à la responsabilité de tous. Le Cameroun restera le nôtre, avant comme après la proclamation officielle des résultats.

Je recommande par ailleurs à nos concitoyens de faire preuve de discernement face à certaines chaînes internationales comme France 24, TV5 Monde, et Canal+ International, qui, dans le passé, ont contribué à la déstabilisation de certains pays africains, notamment le Rwanda. Ces médias ne doivent pas être des références pour juger ou influencer la vie politique nationale. Restons maîtres de notre propre information et de notre souveraineté médiatique.

Soyons responsables dans nos propos et dans nos comportements. Préservons la paix, l’unité et la stabilité de notre patrie bien-aimée.

Je suis Coco Roussel T., homme politique affirmé, maillon du RDPC et propagandiste de la paix, profondément soucieux de préserver notre nation contre les oiseaux de mauvais augure, comme l’a toujours souhaité Son Excellence, Sa Majesté Paul Barthélemy Biya Bi Vondo.

Paix – Travail – Patrie. Vive le Cameroun !
Coco Roussel T.

La Rédaction

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