By Par Charly Kengne
Ces derniers jours, alors que les regards sont tournés vers Elecam et le conseil constitutionnel en attente de la proclamation définitive des résultats du scrutin à l’élection présidentielle, le pays est traversé par des petites vagues de mouvements d’humeurs dans quelques grandes villes du pays. Des mouvements d’humeurs organisés en petits groupes bien cordonnés avec des cibles précises agissant telles des cellules dormantes en attente d’être « activé » qui pourraient laisser penser comme quoi on serait là en face d’une dynamique qu’on qualifierait de « RÉVOLUTION DE COULEURS ». Et ce, d’autant plus que les instigateurs et donneurs d’ordre sont pour la plupart basés à l’étranger mais disposant d’importants moyens d’influence sur notre société au travers des ONG, associations, acteurs de la société civile et intellectuelle qu’ils financent à coup de millions d’euros et de dollars.
I- C’EST QUOI UNE RÉVOLUTION DE COULEUR ?
Les révolutions de couleur sont des soulèvements populaires qui ont marqué les trois (03) dernières décennies de notre ère notamment dans les pays de l’ex-URSS, de l’Amérique latine et d’Afrique. Elles ont souvent été associées à des financements extérieurs. Ces mouvements, caractérisés par leur nature pacifique au départ mais qui très vite parfois conduit à des mouvements d’humeurs voir même de violence ou de vandalisme ; et leur utilisation de symboles colorés (Déclarations ou discours, valeurs culturelles, idéologie, images etc…) ont été soutenus par des organisations non gouvernementales (ONG) et des fondations étrangères notamment américaines et Européennes. Le financement de ces révolutions a suscité des débats houleux sur l’ingérence étrangère et l’influence des puissances occidentales dans les affaires intérieures des pays concernés.
I- LES SYMBOLES COLORÉS AUTOUR DE CES MOUVEMENTS D’HUMEURS QUI NE LAISSENT AUCUN DOUTE SUR LEUR NATURE, LEUR ORIGINE ET SURTOUT LEUR OBJECTIF
Voilà bientôt dix (10) ans qu’un groupe d’individus bien identifiés sur la toile , au sein de notre classe politique , de notre société civile et intellectuelle véhicule des messages , promeuvent des pseudo valeurs et manipulent l’opinion Camerounaise sur un soi-disant idéal qui n’existe que dans les intérêts de ceux-là (financiers) qui se cachent derrière toute ces basses manœuvres de déstabilisation de leur pays.
Au lendemain de l’élection présidentielle, bien même avant la proclamation du résultat final par les instances habilitées à le faire, les discours malicieux autour des campagnes de sabotage, de déstabilisation via des contenus en ligne de ces agents étrangers quoique d’origine camerounaise se sont accentués sur la toile en y intégrant de nouveaux paradigmes et symboles dont le plus marquant à mon humble se trouve être celui de la : « NEPALISATION DU CAMEROUN ». Toute cette agitation sous fond de manipulation de l’opinion publique nationale et internationale afin de créer une instabilité sociopolitique dans le but d’aboutir à un chaos généralisé qui aura pour objectif de fragiliser les institutions et par là faciliter l’implémentation de leur agenda pour le Cameroun.
Ces lanceurs d’alerte, blogueurs, internautes, hommes politiques, acteurs de la société civile et intellectuelle, une caste d’agents à la solde des services secrets français, américains et occidentaux qui dans leurs publications ou posts sur leur différentes pages et plateformes digitales vous parlent de : « NEPALISER LE CAMEROUN « .
Ce qu’il faut savoir et comprendre derrière ce message subliminal est qu’en réalité loin d’une véritable révolution populaire dont ils veulent vous faire croire, ce qui s’est véritablement passé au Népal était exactement un remake de ce qu’ils avaient déjà entrepris et réalisé bien avant :
– En Ukraine en 2014 avec l’Euromaïdan (aujourd’hui les notes de service de renseignement américain sont clairs dessus, il s’agissait du renversement d’un pouvoir pro-russe en Ukraine ordonné par l’administration OBAMA financé par la CIA à hauteur de 5 milliards de dollars et implémenté par les services de l’OTAN) ;
– En Syrie (Qui a eu raison du président Bachar el-Assad pro-russe également avec le financement de DAESH ou l’État Islamique des terroristes dont les blessés recevaient des soins en Israël selon les déclarations d’Hilary Clinton lors de son audition devant une commission sénatoriale américaine) ;
– Qui malheureusement est en cours en Serbie, en République Tchèque et en Géorgie (Ce qui a été dénoncé par ces gouvernements en pointant du doigt l’Union Européenne et le Deep State américain qui contrôle la Commission européenne avec à sa tête une certaine Ursula Von Der Leyen) ;
– Et qui actuellement au Cameroun se trouve dans sa phase finale surtout que le contexte leur est favorable. Derrière ces soi-disant blogueurs, influenceurs, lanceurs d’alerte et autres, en réalité se cachent des lobbies et réseaux financiers puissants à l’instar de :
1- l’Open Society du multimilliardaire américain Georges Soros parrain du terrorisme, des révolutions de couleurs ou changements de régime dans le monde ;
2- la NED (National Endowlment for Democracy) un laboratoire du bloc des « Democrates Américains » qui derrière le prétexte de promouvoir et défendre la démocratie dans le monde se trouve être une face cachée des activités de la CIA ;
3- Et enfin USAID: Qui est un Organisme d’État Américain qui officiellement dit œuvrer dans l’humanitaire et le développement mais qui en réalité est un instrument puissant de son « soft power » adossé à sa politique étrangère.
Tous ces organes cités plus haut sont au service de l’Etat profond américain (DEEP STATE).
Pour revenir au Népal après avoir poussé les Népalais dans la rue et renverser le pouvoir en place, le nouveau gouvernement qui a été constitué, sur les cinq (05) nouveaux ministres y figuraient quatre (04) ministres qui viennent directement d’organisation financées par la NED-USAID, la Fondation Open Society de Soros et The Asia Foundation (contrôlée par la CIA).
Voilà donc ce que ces gens préparent pour le pays quand ils vous parlent de « NEPALISER LE CAMEROUN ». En d’autres termes loin du « changement » qu’ils vous racontent ci et là, tout ce qui les intéresse c’est la « VASSALISATION DU CAMEROUN ET LA PRIVATISATION DE SES RICHESSES » qui passent obligatoirement par un retour sous influence occidentale à l’heure de la diversification de nos partenariats stratégiques. Ce sont ces mêmes réseaux qui militent pour imposer à nos États la légalisation ou la dépénalisation de certaines pratiques sexuelles en Afrique au travers des menaces, du chantage ou de la corruption via leurs ONG et leurs relais locaux.
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