« Le ministre de la Santé publique instruit le retrait préventif immédiat de ce produit, jusqu’à la fin des investigations et la confirmation de leur conformité. En attendant, il appelle la population à NE PAS CONSOMMER le produit susmentionné jusqu’à nouvel ordre et à signaler tout événement indésirable suspecté auprès des structures de santé les plus proches. »
La FOCACO réclame des précisions
La Fondation camerounaise des consommateurs (FOCACO) a réagi le 1er octobre en dénonçant le caractère vague du communiqué ministériel. Alphonse Ayissi Abena, président de la FOCACO, relève l’absence d’informations sur la nature de la non-conformité et sur les lots concernés, et demande une communication plus précise et transparente. L’organisation annonce l’ouverture d’une enquête indépendante et promet de publier ses conclusions dès qu’elles seront disponibles. Elle souligne que des informations factuelles sont nécessaires pour limiter la confusion et l’inquiétude parmi les familles, en particulier celles qui utilisent ce type de produit pour les enfants.
Enjeux et suites
L’affaire met en évidence la tension entre la nécessité d’agir rapidement pour protéger la santé publique et l’exigence d’apporter des éléments concrets permettant d’évaluer le risque. Le ministère assure poursuivre les analyses et promet des mises à jour en temps réel, notamment en cas de consignes de remise en vente ou de remplacement du produit. La FOCACO, de son côté, attend les résultats de sa propre enquête et réclame des réponses sur la nature et l’étendue de la non-conformité. Entre autorités, acteurs du secteur et consommateurs, la suite dépendra autant des conclusions scientifiques que de la clarté des communications diffusées.
Dans l’attente des conclusions, les familles concernées et les professionnels de la filière restent attentifs aux communiqués officiels et aux résultats des analyses : la façon dont ces informations seront partagées en dira long sur la capacité des institutions à concilier prudence sanitaire et transparence.
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