Dans l’un de ses récents articles sur la présidentielle du 12 octobre 2025 au Cameroun, le journal français dédié à l’actualité africaine, Jeune Afrique sous-entend que l’opposition camerounaise, dont une alternative unique peine à voir le jour, serait la « plus bête d’Afrique ». Des propos qui n’ont pas laissé indifférent le Premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) et candidat au scrutin présidentiel d’octobre prochain. Dans sa réplique au média, Serge Espoir Matomba fait des révélations fracassantes. Lire sa sortie publiée sur sa page Facebook ce mardi 26 août 2025.
Serge Espoir Matomba, 1er Secrétaire du Peuple Uni pour la Rénovation Sociale (PURS), candidat à la présidentielle de 2025
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Présidentielle camerounaise : selon Serge Espoir Matomba, l’Union européenne "mettra les moyens sur la table" si l'un de ses candidats est désigné comme “l’alternative unique” par l'opposition

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Dans l’un de ses récents articles sur la présidentielle du 12 octobre 2025 au Cameroun, le journal français dédié à l’actualité africaine, Jeune Afrique sous-entend que l’opposition camerounaise, dont une alternative unique peine à voir le jour, serait la « plus bête d’Afrique ». Des propos qui n’ont pas laissé indifférent le Premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) et candidat au scrutin présidentiel d’octobre prochain. Dans sa réplique au média, Serge Espoir Matomba fait des révélations fracassantes. Lire sa sortie publiée sur sa page Facebook ce mardi 26 août 2025.

Non, "Jeune Afrique", le Cameroun n’a pas l’opposition la plus bête d’Afrique

Ce que vous omettez de dire à vos lecteurs, c’est que certains parmi les candidats déclarés à la présidentielle, ont bénéficié ou bénéficient du soutien direct ou indirect de puissances étrangères : la France, l’Union européenne, et quelques fondations et lobbies très identifiés.

Certains d’entre eux auraient même reçu des promesses claires : si leur candidature est portée comme “l’alternative unique” par l’opposition, alors l’Union européenne mettra des moyens sur la table. En clair, une partie de cette stratégie consiste à fabriquer une opposition sous tutelle, calibrée pour servir les intérêts de ceux qui, depuis des décennies, pillent les richesses du Cameroun.

Mais le peuple camerounais n’a pas besoin d’une opposition téléguidée.

Nous refusons les influences cachées, les agendas imposés et les candidats parachutés pour protéger des intérêts étrangers. Les résultats du partenariat France–Union européenne parlent d’eux-mêmes : après des décennies, où sont les bénéfices pour le peuple camerounais ? Où est le développement promis ? Où est la souveraineté économique ?

Le rôle trouble des médias relais

Que Jeune Afrique le reconnaisse ou non, la France et l’Union européenne s’impatientent. Et c’est précisément pour cette raison qu’elles mobilisent leurs relais médiatiques, leurs mercenaires du stylo et leurs influenceurs de l’opinion pour ridiculiser, diviser et déstabiliser l’opposition camerounaise.

Leur objectif ?

Créer la confusion.

Détourner le peuple de ses vrais enjeux.

Mettre la pression sur les acteurs politiques pour les pousser à se déchirer.

Nous avons vu ce scénario ailleurs en Afrique : ces mêmes médias ont attisé des tensions, provoqué des divisions et, parfois, ouvert la voie à des guerres civiles.

La vérité que Jeune Afrique ne dit pas

 Contrairement à ce que certains veulent faire croire, des discussions ont bel et bien lieu entre plusieurs partis d’opposition au Cameroun. Des équipes travaillent. Des stratégies se construisent.

Et cela mérite d’être salué, pas tourné en ridicule.

Ces concertations prennent du temps, et c’est normal : l’avenir du Cameroun ne se décide pas sur un coup de tête, ni sous la pression de chancelleries étrangères, encore moins sous les diktats de médias partisans.

Laissons-les travailler.

Ce qui en ressortira sera leur choix, pas celui des officines occidentales. Et, le moment venu, ce sera au peuple camerounais – et à lui seul – de sanctionner ou d’approuver dans les urnes. Point final.

Un rappel nécessaire à Jeune Afrique

Dans aucun pays au monde, une élection présidentielle ne se joue avec deux candidats uniques. Même en France, votre pays, ce schéma n’a jamais existé – sauf dans le cadre d’un second tour.

Devrais-je rappeler à Jeune Afrique qu’au Sénégal, Bassirou Diomaye Faye a remporté les élections face à plusieurs coalitions, dont la plus puissante : celle du pouvoir. Lui n’était dans aucune coalition ; il a été porté par le peuple.

Pourquoi ce qui est possible au Sénégal ne le serait-il pas au Cameroun ?

Pourquoi insulter l’intelligence des Camerounais en laissant croire que l’opposition ici serait incapable de s’organiser ?

Serge Espoir Matomba, Premier secrétaire du PURS

Candidat à l’élection présidentielle du 12 octobre 2025

 

Simon Keng

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