Le parti socialiste camerounais se dit victime d’une fausse information et rétablit les faits.
La toile est en ébullition à deux mois de l’élection présidentielle au Cameroun. Entre manipulation, désinformation et discours de haine, les milices cybernétiques s’affrontent dans le cyberespace. Les coups sont violents. L’une des victimes de ces attaques est le Social democratic front (SDF).
L’information selon laquelle environ 300 militants du parti dirigé par le député Joshua Osih, auraient démissionné à Bamenda, au Nord-ouest du pays et bastion électoral du parti pour rejoindre l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) de Bello Bouba Maigari, « est totalement fausse et relève d’une pure manipulation de l’opinion publique », précise le Secrétariat national à la communication du SDF dans un communiqué parvenu à notre rédaction ce dimanche 17 août. Les présidents des deux formations politiques sont candidats à l’élection présidentielle du 12 octobre 2025.
Concernant les « démissions », la réalité, selon le parti, est qu’il y a « quelques semaines, un ancien Secrétaire général du SDF exclu en 2023 pour faute grave, a choisi de rejoindre l’UNDP avec quelques connaissances à Bafoussam. Depuis lors, une tentative de construction d’un récit visant à faire croire que le SDF, principal parti d’opposition au Cameroun, perdrait ses militants au profit de l’UNDP est entretenue. Cela est inexact et ne correspond aucunement à la réalité ».
Lire le communiqué du SDF ci-dessous
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