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Lutte contre la corruption au Tchad : l’AILC, le ministre de l’Aménagement et le dossier de la digue

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Tout est dit dans les réseaux pour déstabiliser et salir la réputation des ministres. C’est le cas en ce moment de Mahamat Assileck Halata, ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat du Tchad. Le dossier de la digue dont il est simplement Maître d’ouvrage, va dans tous les sens. Les magistrats inspirés de la vie publique, l’ont même déjà condamné pour détournement de 5,62 milliards FCFA.

Au centre des polémiques : des accusations de surfacturation concernant la construction de la digue du 9ème arrondissement. En effet, lors de son dernier point de presse, l’institution a évoqué des irrégularités notamment, la surévaluation du marché avec un trop perçu de 5.6 milliards FCFA. Une mauvaise confusion est née et fait enfler une grosse polémique. Les journaux spécialisés dans les informations toxiques ont vite fait de voir la mainmise de Mahamat Assileck Halata, ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat du Tchad.

Projet d’urgence

Selon nos enquêtes, il s’agit d’un projet d’urgence et du respect des procédures. En effet, tout est parti des inondations de 2022 ayant affecté durement 800.000 personnes et qui menaçaient de rayer de la carte du 9ème arrondissement de la ville de Ndjamena. Une situation qui nécessitait une réaction immédiate. D’où l’ordonnance prise par le président de la République. Ainsi donc, « le Ministère de l’Aménagement du

territoire va être désigné Maître d’ouvrage. Il n’avait rien à voir sur le volet financier d’un projet, qui relève exclusivement du Trésor Public», nous rapporte une source proche du dossier. De plus, « l’entreprise retenue était la moins-disante et avait entamé les travaux sur fonds propres compte tenu de l’urgence », apprend-on. Ainsi donc, pour ce qui est de la gestion des fonds, l’on nous fait comprendre qu’il s’agit de l’unicité des caisses. Cela veut dire en claire que « le Ministère l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat est maître d’ouvrage. Il ne gère ni les fonds, ni les décaissements. C’est une opération qui relèvent uniquement du Trésor Public», explique-t-on.

Alors, dans le rapport de l’AILC, les reproches ne sont pas faits au ministère, mais plutôt à l’entreprise qui a effectué le travail. La commission de lutte contre la corruption qui est descendue sur le terrain, a soulevé des manquements que l’entreprise a eu à faire et ces manquements n’ont aucun lien, ni rapport avec le ministère qui n’a même pas encore réceptionné les travaux.

Au regard de tout ce qui se passe autour dudit projet, l’on voit directement des soupçons de motivations politiques, on est face à une campagne de déstabilisation et selon certains citoyens, il fallait bien s’y attendre car, « les réformes engagées par le ministre Halata, notamment la récupération des domaines de l’État et la modernisation du cadastre, ont certainement touché des intérêts privés des hommes puissants du régime qui ont lancé les loups dehors pour discréditer un collaborateur pourtant très loyal du chef de l’État, plutôt qu’une véritable démarche de justice », va réagir Adoum Kasseloum, un observateur de la scène.

Tous les projets depuis son arrivée ont été exécutés

Pour Husseni Abakar « ce ministre dont on accuse n’a pas encore réceptionné le projet. Aussi, C’est la première fois que nous entendons son nom cité dans ce genre d’affaire. Tous les projets depuis son arrivée ont été exécutés à 100%. Il n’y a jamais eu de reproches. Mais comment un homme qui travaille pour la cohésion nationale, qui est là pour implémenter le projet du président de la République, peut-il encore se permettre de tels actes contre nature ? Il faut que nous soyons sérieux ! On ne peut pas voir un grand homme, un monsieur comme ça, être jeté en pâture par des gens tapis dans l’ombre qui sont mécontents du fait qu’il y a un travail d’assainissement, très bien fait par le ministère. Les gens, pour leurs intérêts égoïstes, vont monter des scénarios pour le casser. C’est à déplorer. Il faut même poursuivre en justice pour dénonciations calomnieuses, ceux qui écrivent ces faussetés en justice. Cela va les pousser à bien se tenir », répond en colère ce natif de Kélo.

Pour ce dernier encore, «le ministre Halata mérite mieux et il mérite la confiance du président qui a tous les rapports de tous ceux qui travaillent bien», soutient-il.

                                                                                                        Kelle Doudou

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