By L’Assemblée générale ordinaire du Groupement des acteurs des industries culturelles et créatives du Cameroun (ACTICCC) s’est tenue hier dans la capitale. À l’issue des travaux, Christelle Noah, directrice générale des Éditions Éclosion, a été élue vice-présidente de l’organisation.
« C’est avec une profonde émotion que j’annonce mon élection. Je tiens à exprimer ma gratitude aux membres pour leur confiance. Ce mandat est pour moi une responsabilité, mais aussi une belle opportunité de continuer à défendre, ensemble, la place des industries culturelles et créatives comme moteur de développement et d’innovation au Cameroun et en Afrique », a-t-elle déclaré, ajoutant vouloir l’exercer avec passion et détermination.
Son élection intervient dans un contexte complexe, marqué par des enjeux et des priorités parfois divergents qui ne servent ni le livre ni les auteurs. Pour de nombreux observateurs, l’arrivée de Christelle Noah à la vice‑présidence de l’ACTICCC est un signal fort: « Elle est la personne qu’il faut à la place qu’il faut », estime un acteur du secteur, convaincu que ce mandat apportera rigueur et crédibilité.
Un parcours marqué par des initiatives fortes
À la tête des Éditions Éclosion, maison basée à Yaoundé, Christelle Noah a multiplié les initiatives en faveur des écrivains et de la diffusion de la littérature africaine. Dernière en date : le 21 août, la signature d’un partenariat entre Éclosion et le Salon du livre africain de Paris dans le cadre du prix littéraire OSÙ 2025/2026.
Ce prix, doté de 500 000 FCFA et d’une édition gratuite de l’ouvrage du lauréat par Éclosion, vise à récompenser et faire émerger de nouvelles voix africaines. Pour Christelle Noah, « cette collaboration symbolise une étape importante dans la célébration et la diffusion des récits qui façonnent l’avenir du livre ». Grâce au soutien du Salon du livre africain de Paris, OSÙ gagne en visibilité au-delà du continent et s’impose comme un tremplin pour les auteurs africains.
Vers une nouvelle ère des industries culturelles
L’élection de Christelle Noah à l’ACTICCC et son engagement dans des projets structurants comme le prix OSÙ traduisent une vision commune: faire des industries culturelles et créatives non seulement un moteur identitaire et artistique, mais aussi un levier économique et social.
Avec ce mandat, elle entend concilier créativité, innovation et accessibilité, et replacer le livre ainsi que les arts au centre des débats. Un membre de l’ACTICCC résume ainsi l’enjeu: « L’Afrique a besoin de bâtisseurs. Avec Christelle Noah, nous avons trouvé l’une de ses architectes. »
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