Six orphelinats implantés dans la ville de Douala ont bénéficié de la générosité de cette association qui a mis à leur disposition des dons en numéraire et en denrées alimentaires. C’était le 15 juin 2025 à l’esplanade du parcours Vita en présence du sous-préfet de l’arrondissement de Douala 5 et de nombreux invités.
Alors que se célébrait la fête des pères le dimanche 15 juin 2025, l’association Solidarité fraternelle des dames unies de Kotto –Douala (Sofraduk-D) a profité de la journée non ouvrable pour anticiper sur la célébration de la Journée de l’enfant africain dont on sait qu’elle se tient plutôt le 16 juin de chaque année. Pour cette autre édition, il s’est agi de réfléchir sur le thème : « planification et budgétisation des droits de l’enfant: progrès depuis 2010 »
En tant que gardien de la Charte africaine sur les droits et le bien-être de l’enfant (CADBE), le Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant (CAEDBE / Comité) qui a dirigé la commémoration de la JEA depuis 2002, a noté qu’en plus du manque de ressources, la réalisation des droits des enfants était confrontée à plusieurs facteurs qui entravent la conception et la mise en œuvre de programmes axés sur la protection et la promotion des droits et du bien-être de l’enfant. Parmi ceux-ci figurent le fait de ne pas tenir compte de certains aspects de la protection de l’enfance dans les programmes nationaux, l’utilisation inefficace des ressources, le manque de participation des enfants à la planification et la budgétisation des programmes, le manque d’informations stratégiques et les données statistiques et l’objectif fiable sur la situation des enfants dans certains domaines, mauvaise coordination des programmes, manque de dossiers financiers fiables.
Au regard de la profondeur de ce thème, la Sofraduk-D a voulu jouer sa partition. Aussi a-t-elle participé à procurer du sourire aux orphelinats « Cœur de Jésus », « Amis de Jésus », « Petit Cœur », « Sainte Thérèse », « El Bethel » et « Maranathan » à travers des dons qui ont particulièrement réjoui ces enfants vulnérables.
Pour Caroline Mvondo, présidente de cette association dont les objectifs sont d’agir pour assurer un avenir à chaque enfant, promouvoir l’amitié et la solidarité, entre autres, la satisfaction était totale au regard de la liesse manifestée par les bénéficiaires et les responsables de ces associations. Il en aura été de même pour Marie Bernadette Ngale, responsable au service Social du Pad (Port autonome de Douala), qui a souligné que l’implication à cette cérémonie rentrait dans le cadre de la Responsabilité sociétale des entreprises (Rse).
Autant Dr Asongwe Cletus Anuafor, sous-préfet de l’arrondissement de Douala 5 qui a participé de bout en bout à cette cérémonie, s’est réjoui de cette initiative qui pour lui, ne doit s’inscrire dans le cadre du « paraître, mais dans la conviction à vouloir aider », autant il a appelé d’autres structures installées dans son unité de commandement ou non, d’en faire autant.
Au-delà des conférences basées sur le droit de l’homme ; l’orthophonie ; la psychomotricité ; la psychothérapie pour les enfants à besoins spécifiques, l’artiste Guyso l’Amour a agrémenté la cérémonie avec des sonorités dont il détient le secret.
Comments