Les villes de Yaoundé, Douala et Bafoussam accueilleront les cérémonies de dédicace du livre « Pour le libéralisme communautaire : de l’idéologie aux réalisations », respectivement les 29 août, 22 et 29 septembre 2025. Préfacé par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, l’ouvrage revient en profondeur sur les transformations sociales, culturelles et la protection de l’environnement par le président Paul Biya depuis son accession à la magistrature suprême en 1982. Dans cet entretien exclusif accordé à La Plume de l’Aigle ce samedi 23 août, Luther André Meka, président-fondateur de l’association Synergies nationale de la promotion du vivre ensemble, initiateur de l’événement, nous parle des enjeux et de l’importance de cette contribution littéraire à quelques semaines de l’élection présidentielle au Cameroun.
Pouvez-vous nous présenter le livre « Pour le libéralisme communautaire : de l’idéologie aux réalisations » dont les deux tomes seront dédicacés dans les prochains jours dans les villes de Yaoundé, Douala et Bafoussam ?
Le débat sur le libéralisme communautaire a commencé par les intellectuels et s’est élargi avec les experts, les politiques et les membres de la société civile qui ont finalement décidé de faire cet ouvrage, dont les œuvres scientifiquement prouvées sont calquées, référencées dans son idéologie politique, le libéralisme communautaire. Parmi les débats, il y a ceux qui pensaient que le président Paul Biya n'a pas réalisé son projet de société sur le terrain. Et le débat s'est amplifié. Les intellectuels qui sont acquis à la cause du président Paul Biya ont donc décidé de mettre sur pied un ouvrage qui ne montre pas seulement les réalisations mais qui démontre scientifiquement que le libéralisme communautaire tel que prévu dans le projet de société du président a été réalisé sur le terrain tel quel dans plusieurs secteurs. Et c'est ainsi que certains intellectuels, certains membres de la société civile, certains experts et notamment les hommes politiques se sont mis à l'œuvre pour écrire cet ouvrage qui présente de façon pratique, de façon scientifique, les réalisations du président Paul Biya sur le terrain tel quel, référencé sur le libéralisme communautaire dans plusieurs secteurs, notamment la diplomatie, la décentralisation, l'environnement et même sur les textes juridiques, la constitution qui garantit notre pays et dans plusieurs autres secteurs comme la corruption.
Vous parlez justement du « Libéralisme communautaire » du président Paul Biya. Qu'est-ce que cet ouvrage apporte de nouveau en termes de gouvernance ?
Disons qu'en termes de gouvernance, le bouquin vient d'abord dissiper des malentendus, des supputations ou alors des hésitations de certains qui estiment que le programme du président Paul Biya n'a pas été respecté et apporte donc un certain nombre d'éléments qui prouvent que la gouvernance du président Paul Biya a été adaptée à son projet de société et cette gouvernance est implémentée depuis sa magistrature, depuis ses 42 ans au pouvoir. Et c'est un appui, un programme pour les décideurs, de suivre les réalisations qui ont été apportées et si possible apporter des améliorations dans les années futures.
Que répondez-vous à ceux qui estiment que la rigueur et la moralisation prônée par le « Libéralisme communautaire » du président Biya est un échec ?
En ce qui concerne la rigueur et la moralisation, je crois qu'il y a des articles dans l’ouvrage qui parlent de la gouvernance et de la corruption. Et je crois que ceux qui disent que la rigueur et la moralisation ont disparu commettent une grave erreur parce que l'opération ‘’Épervier’’ a été lancée par le président Paul Biya et je crois qu'il y a beaucoup de gouvernants qui se retrouvent en prison pour avoir mis la main sur la fortune publique et qui ont été condamnés. Cela veut dire que la rigueur et la moralisation existent. Beaucoup de personnes ne le savent peut-être pas, dans les institutions, il y a des contrôles : contrôles des finances, contrôles au niveau du Conseil supérieur, au niveau du Contrôle supérieur de l'État et un certain nombre d'instances comme la Chambre de comptes arrivent dans les institutions publiques pour pouvoir contrôler les dirigeants. La permissivité dont les gens parlent n'est que fictive parce qu'il y a des instances de contrôle au niveau des gouvernants, des décideurs, des ordonnateurs des budgets, des ordonnateurs délégués pour pouvoir bien gérer la fortune publique.

Tome 1
« Pour le libéralisme communautaire : de l'idéologie aux réalisations », c'est en deux tomes. Quelle est la différence entre les deux ?
Le tome 1, c'est « Pour le libéralisme communautaire : de l'idéologie aux réalisations » et profil des transformations politiques, économiques et du rayonnement diplomatique. Ça veut dire qu'il y a beaucoup d'articles sur le plan politique, sur le plan économique et sur le plan diplomatique. Le deuxième tome, c'est « Pour le libéralisme communautaire : de l'idéologie aux réalisations », profil des transformations sociales, culturelles et préservation de l'environnement. Et en ce qui concerne les chapitres, je crois que c'est 12 chapitres par tome.
Est-ce qu'on peut considérer ces deux tomes comme une sorte de bilan des quatre décennies du président Paul Biya à la tête du Cameroun ?
On ne peut pas parler du bilan parce que le président est toujours en exercice, il est toujours au travail. C'est un livre témoin qui présente l'évolution du libéralisme communautaire dans certains secteurs parce que nous ne voulons pas nous arroger le bilan et fermer le travail du président, parce que d'autres peuvent également explorer d'autres aspects et continuer le travail. Il s'agit d'un livre témoin qui présente l'évolution de l'histoire des réalisations qui ont été faites sur le terrain et les transformations sur le plan politique, économique, culturel et social.

Le tome 2
Quels sont les objectifs de l'association Synergie nationale de la promotion du vivre ensemble à l’initiative de ce concept ?
L'association est née du fait qu'il fallait rassembler toutes les énergies, toutes les forces vives qui peuvent apporter leurs contributions dans l'œuvre du président pour le bien-être et la préservation de la paix au Cameroun. Et pour cela, il fallait un nom fédérateur qui puisse réunir tout le monde. C'est pour ça que vous allez voir dans le livre, il y a une diversité, non seulement des intellectuels, une diversité ethnique et une diversité même sur le plan du genre, parce qu'il y a beaucoup de femmes dans la coordination. Donc, la Synergie nationale pour la promotion du vivre ensemble, c'est pour d'abord fédérer les Camerounais autour d'un idéal commun qui est, la paix, la préservation de la paix, le développement, mais aussi accompagner les œuvres, du président pour favoriser l'intégration nationale et l'unité nationale au Cameroun.
Qui est attendu aux cérémonies de dédicaces de votre livre ?
Tout le monde est attendu, les intellectuels, tous les Camerounais qui aiment la lecture, qui soutiennent le président Paul Biya et qui pensent au développement du Cameroun, que ce soit, les décideurs, le secteur privé, le secteur public, les jeunes, les femmes, et même les critiques qui peuvent apporter une perception variée.
Un mot pour les Camerounais qui se préparent à élire leur futur président de la République le 12 octobre 2025 ?
Les Camerounais sont conscients des enjeux et je tiens à apporter ma satisfaction de voir que les Camerounais ont suivi les institutions et la décision qui a retenu les 12 candidats qui vont compétir en octobre prochain. Je demande aux Camerounais de soutenir la paix comme ils l'ont toujours fait et de préserver les acquis que nous avons. Les lecteurs doivent s’inspirer de ce livre pour faire leur choix de vote qui après lecture, constateront inexorablement que le président Paul Biya est le choix de la raison qu’il faille faire.
Propos recueillis par Didier Ndengue
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