On a souvent tendance à penser que la Réserve Fédérale Américaine (FED) est une institution gouvernementale américaine. Ce qui est loin d'être le cas car la FED fonctionne grâce à un mécanisme de 12 Banques de réserves fédérales qui sont les entités privées détenue par des actionnaires institutionnels, là également privés.
Charly Kengne, géostratège
A la UneAmériquesCoup de GueuleInternationalLe Chroniqueur

Géopolitique/Dollar : comment le cartel des banquiers américains contrôle le système financier mondial

0

Par Charly Kengne

On a souvent tendance à penser que la Réserve Fédérale Américaine (FED) est une institution gouvernementale américaine. Ce qui est loin d’être le cas car la FED fonctionne grâce à un mécanisme de 12 Banques de réserves fédérales qui sont les entités privées détenue par des actionnaires institutionnels, là également privés. Autrement dit ce qui est censé être l’institution américaine en charge d’émettre sa monnaie (Dollar Américain) serait en réalité une « Super banque privée » ; Sachant que cette super banque privée plus qu’une simple banque émet une monnaie qui a été imposée comme « monnaie de référence dans le commerce mondial et pour le système monétaire international » avec la signature des accords de Bretton Woods en 1944 ; Il va s’en dire qu’en réalité tous autant que nous sommes y compris nos États travaillons pour ce petit groupe d’intérêts privés.

Comme propriétaire de ces 12 banques fédérales qui sont les entités privées détenue par des actionnaires institutionnels là également privés, on peut citer entre autres :

1- Rothschild Bank of London

2- Warburg Bank of Hamburg

3- Rothschild Bank of Berlin

4- Lehman Brothers of New York

5- Lazar Brothers of Paris

6- Kuhn Loeb Bank of New York

7- Israel Moses Seif Banks of Italy

8- Goldman Sachs of New York

9- Warburg Bank of Amsterdam

10- Chase Manhattan Bank of New York

Il faut dire ici que la FED sert de façade à ces puissants banquiers qui contrôlent le système bancaire des États-Unis grâce au contrôle de l’impression monétaire et donc de la dette.

À partir de là, la question qu’on est en droit de se poser est la suivante : « comment les banquiers ont réussi à mettre la main sur le système bancaire américain » ?

I- PRÉTEXTE

La Réserve Fédérale Américaine (FED) a décidé à l’unanimité de maintenir ses taux directeurs inchangés ce mercredi 30 juillet 2025, invoquant une incertitude grandissante quant à l’évolution de l’économie américaine, secouée par les nouvelles barrières douanières imposées par Donald Trump.

« Les répercussions potentielles de ces droits de douane sur les importations restent floues« , a déclaré Jerome Powell en conférence de presse.

« Dans ce contexte d’incertitude, il est préférable d’adopter une position attentiste et de ne pas ajuster les taux pour le moment. »

Faisant suite à cette imposition de la part de la FED, le Président Donald Trump à travers son réseau social (Truth Social) a exhorté Jérôme Powell à baisser les taux d’intérêt pour ne pas dire « supplier ». Il faut également rappeler que par le passé depuis son arrivée à la Maison Blanche, le Président Donald Trump a tenté à maintes reprises et ce de manière impuissante à faire partir à défaut de le soumettre le Président de la FED Jérôme Powell. Toutes ces tentatives se sont soldées par des échecs. Le voilà (aujourd’hui) une fois de plus en train de « supplier » cette institution financière américaine afin qu’elle adhère à sa vision politique de l’économie américaine… Dure réalité n’est-ce pas ?

II- Naissance du système bancaire américain comme précurseur du système financier mondial placé sous le contrôle du cartel des banquiers 

1940, près de 40 ans après la création de la United States Bank (USB), les États-Unis sont une économie en pleine expansion grâce aux industries du pétrole, du rail, de la métallurgie et du textile. Le gouvernement a vendu assez de « bonds » aux hommes d’affaires pour faire fonctionner le pays et son économie.

Durant les années qui précèdent la création de la « Réserve Fédérale », les Rothschild via J.P Morgan vont mettre la pression sur le marché américain en créant entre autre la « faillite de 1907 » dont l’intention était de faire couler les banques qui lui sont hostiles et de sauver celle qu’il souhaitait préserver. L’une des banques qui fait face à la faillite durant cette période est la « National City Bank » of New York, l’une des principales banques de l’entreprise United States Bank. Après cela, les familles les plus puissantes et influentes au monde se réunissent secrètement en novembre 1910 à Jeky Island en Géorgie. Ces familles qui composent le cartel des banquiers souhaitent discuter sur comment anticiper (créer) la prochaine  »faillite » à venir mais également trouver des solutions pour éviter les futurs problèmes de liquidité comme ce fut le cas en 1907. Parmi les membres qui ont assisté à cette réunion secrète :

1- le sénateur Nelson W. Aldrich beau-père de John D. Rockefeller.

2- Paul Warburg représentant de la Banque Kuhn, Loeb & Co et ayant des liens avec la famille Rothschild

3- Frank Vanderlip représentant la banque National City Bank of New York

4- Henry P. Davison représentant la banque J.P. Morgan

5- Charles D. Norton représentant la Banque First National Bank of New York

6- Benjamin Strong représentant la banque J.P. Morgan

7- Un représentant de la famille Rothschild ( Jake Rothschild).

Ensemble ils proposeront une extension de vingt (20) ans supplémentaires sur la dette nationale américaine si et seulement si le gouvernement acceptait de créer une banque de secours en cas de besoin pour les banques en défaillance. Autrement dit voilà la formule du « DEAL » qu’ils souhaitaient proposer au gouvernement américain de l’époque :

FED + contrôle de la planche à billet = plus de temps pour payer la dette.

Une semaine plus tard, après cette réunion secrète, ils en ressortiront avec ce qui sera appelé plus tard le « système de la réserve fédérale ».

Sachant que le Président de l’époque William H. THAFT n’aurait accepté un tel « DEAL » en laissant le système monétaire américain passé sous le contrôle du cartel des banquiers, ils vont alors patienter jusqu’à l’élection du Président Woodrow Wilson qu’ils vont eux-mêmes choisir et financer en 1912 sur la promesse qu’il signerait le « Federal Reserve Act ».

Mais une fois élu néanmoins, la tâche se complique parce que de nombreux autres hommes puissants américains parmi les plus influents restent catégoriquement opposés à cette idée. Ils savent pertinemment que la « Federal Reserve Act » signifiera la fin du contrôle de la monnaie par les États-Unis.

Pour neutraliser cette résistance à la mise en place de la « Federal Reserve Act » ; J.P Morgan décide alors d’inviter les principaux opposants à la création de la « Réserve Fédérale » pour un voyage à bord du nouveau fleuron de sa flotte récemment construite par sa propre entreprise « White Star Line » : le Titanic.

J.P Morgan, selon certains récits, ordonna au capitaine du navire (Titanic) de foncer sur un Iceberg. D’autres encore disent que le navire (Titanic) aurait été saboté avant de prendre le large. Quoiqu’il en soit, tous (opposants) moururent durant le naufrage du paquebot. Parmi les opposants présents à bord du Titanic, trois (03) des hommes les plus riches au monde de l’époque :

Trois des hommes les plus riches du monde à l’époque qui sont morts dans le naufrage du Titanic sont :

1- JOHN JACOB ASTOR IV : Membre de la riche famille Astor, il était un homme d’affaires et un écrivain américain. Sa fortune était estimée à environ 85 millions de dollars à l’époque, soit environ 2,4 milliards de dollars actuels.

2- BENJAMIN GUGGENHEIM : Héritier de la fortune minière Guggenheim, il était un homme d’affaires et un philanthrope américain.

3- ISIDOR STRAUS : Copropriétaire du grand magasin Macy’s à New York, il était un homme d’affaires et un homme politique allemand-américain.

En 1913, les États-Unis ne peuvent plus rembourser leur prêt et se voit refuser un nouveau crédit. Ils sont alors au bord de la « faillite » et d’une « nouvelle crise constitutionnelle« . Voilà comment le Président Woodrow Wilson signe alors la « Federal Reserve Act ». Des années après l’avoir signé, voilà ce qu’il déclarera :

« Je suis un homme très malheureux. J’ai involontairement ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est désormais contrôlée par ce système de crédit. Nous ne sommes plus un gouvernement fondé sur la libre opinion, ni un gouvernement de conviction et de vote majoritaire, mais un gouvernement fondé sur l’opinion et la contrainte d’un petit groupe d’hommes dominants« .

Cameroun : quand l’ethnie prend le pas sur l’engagement politique

Previous article

Présidentielle ivoirienne/Ahoua Don-Mello : « je vous assure que ma fidélité à la lutte pour la souveraineté de l’Afrique ne souffre d’aucun doute ni d’aucune trahison de mes convictions »

Next article

You may also like

Comments

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *