Tu entends qu’un confrère organise un événement, qu’il se bat pour donner une place à notre métier, à notre passion commune… Et toi ? Tu ignores. Tu ne viens pas. Tu ne relaies pas.
Comment en sommes-nous arrivés là ? Jadis, nous étions unis, solidaires dans l’adversité, prêts à brandir nos plumes et nos micros pour faire briller les uns et les autres.
Aujourd’hui, l’indifférence a remplacé la fraternité, l’inaction a pris le pas sur le soutien.
Mais dis-moi, cher confrère, si demain c’était toi qui étais sur ce ring médiatique, qui lançais ton projet avec ardeur, n’aimerais-tu pas sentir derrière toi la force de ta communauté professionnelle?
Le journalisme n’a de sens que dans le partage, dans cette chaîne invisible qui relie nos voix, nos écrits, nos images. Briser ce lien, c’est affaiblir notre propre mission.
Alors, réveillons-nous. Redevenons cette confrérie où l’entraide prime sur l’égo. Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons hisser notre métier à la hauteur qu’il mérite.
Vous avez dit 4e pouvoir? Prouvons-le par l’action et non l’inertie.
G-Laurentine Assiga
Présidente du Réseau des Journalistes Culturels du Cameroun
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