Le bureau exécutif national du Syndicat national des journalistes du Cameroun a procédé au lancement officiel de la troisième édition de la Semaine de la presse ce mardi 29 avril 2025 à Douala. 
Le journaliste Martinez Zogo mort assassiné le 17 janvier 2023 à Yaoundé. Photo/LPA
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En prélude à la Journée de la liberté de la presse, le SNJC dévoile un agenda chargé 

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Le bureau exécutif national du Syndicat national des journalistes du Cameroun a procédé au lancement officiel de la troisième édition de la Semaine de la presse ce mardi 29 avril 2025 à Douala. 

Ce 29 avril, le Bureau exécutif national du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) a donné une conférence de presse dans le cadre de la 3e édition de la Semaine de la presse. Menée des mains de maître par sa présidente nationale, Marion Obam, la rencontre a permis de détailler le programme des activités du syndicat dans les dix régions du Cameroun en prélude à la journée mondiale de la liberté de la presse qui se tiendra le 3 mai prochain sur le thème: « Informer dans un monde complexe : l’impact de l’intelligence artificielle sur la liberté de la presse et les médias ». « Aujourd’hui était une rencontre avec les médias pour présenter quel est le programme de déploiement du Snjc dans les dix régions du Cameroun. Qu’est-ce que nous allons faire concrètement? D’abord, il faut savoir que le point d’ordre de cette célébration c’est le 3 mai, et dans les dix régions du pays, il y aura une manifestation pour la célébration de cette journée qui est une journée où nous revendiquons nos droits », précise Marion Obam.

Durant cette semaine, le SNJC organisera des formations, des débats dans divers établissements avec les jeunes apprenants dans le domaine de la communication. La remise des prix dans la section régionale du Nord-ouest sera également au rendez-vous, la relance des clubs journaux à Maroua et également des festivals dans le Sud.  « Aujourd’hui, nous avons eu le lancement avec la conférence de presse, demain nous aurons un débat à ESG avec les étudiants de la filière journalisme et communication sur l’impact de l’intelligence artificielle sur la liberté de la presse et les médias », détaille la présidente.

Dans un pays où la liberté d’expression n’est visiblement pas respectée et où les journalistes subissent de nombreux cas d’arrestations, le syndicat recommande à ses adhérents d’exercer le métier avec professionnalisme sans toutefois mettre leur vie en péril.

Le bureau exécutif national du Syndicat national des journalistes du Cameroun a procédé au lancement officiel de la troisième édition de la Semaine de la presse ce mardi 29 avril 2025 à Douala. 

La présidente du SNJC, Marion Obam et son Secrétaire général Hilaire Am Ekoue à gauche et Hervé Perkins Moukouri, membre du SNJC-Littoral lors de la conférence de presse de lancement de la troisième édition de la Semaine de la presse le 29 avril 2025 à l’hôtel Onomo à Douala. Photo/LPA

Sur la question du contexte dans lequel travaillent les hommes de médias au Cameroun, la présidente du Snjc, s’indigne : « les hommes et femmes des médias au Cameroun travaillent dans un contexte qui est très difficile c’est-à-dire, nous avons une loi qui est complètement dépassée. Nous avons une convention collective signée depuis 2008 qui n’est toujours pas appliquée, nous avons beaucoup de jeunes confrères qui n’ont toujours pas de contrat de travail, qui n’ont pas de salaire, et cet environnement est difficile. C’est pourquoi nous demandons aux patrons de presse qui emploient des journalistes de pouvoir garantir un minimum à leurs employés et surtout nous appelons le gouvernement à mettre sur pied un cadre de sécurisation des journalistes. Dans aucune loi au Cameroun, il y a un seul article qui protège les journalistes, chose qui n’est pas normale pourtant nous sommes des partenaires sociaux de ce gouvernement et nous donnons de l’information à des milliers de Camerounais ».

Sur ces multiples objectifs, le Snjc et son bureau exécutif national restent mobilisés pour redonner au métier toute sa grandeur. Sa vision principale est de faire du Snjc l’acteur incontournable de l’offensive syndicale pour le respect des droits des travailleurs des médias et de la liberté de presse au Cameroun.

Ghislain Ntjam, stagiaire

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  1. Bravo fils

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