Le ministère de la Promotion de la femme et de la famille a fait part, ce mercredi 3 septembre, de sa « profonde consternation » après la diffusion d’images présentant une « brutalité choquante ». La séquence montre une enfant ligotée avec des chaînes et des cadenas, les mains immobilisées derrière le dos, et soumise à des atteintes décrites par les autorités comme « inhumaines ».
Dans un communiqué, la ministre Marie Thérèse Abena Ondoa a condamné « avec la plus grande fermeté » ces violences « inacceptables », qui portent atteinte à la dignité et aux droits fondamentaux de l’enfant. Le texte précise que la fillette a été mise en sécurité et prise en charge « de manière holistique » par les services compétents.
L’auteur présumé des maltraitances a été interpellé et placé « entre les mains des forces de maintien de l’ordre et de sécurité », ajoute le communiqué. Le gouvernement a rappelé que la protection de l’enfance constitue une priorité et invité la population à signaler tout cas de maltraitance via le numéro vert gratuit 116.
La ministre a insisté sur la nécessité de vigilance et de responsabilité collective : « Aucun enfant ne doit plus jamais être soumis à de tels actes de barbarie », peut-on lire dans le communiqué, qui réaffirme l’engagement du Cameroun à garantir la protection et la dignité des mineurs.
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