By Le concours a été lancé depuis quelques semaines. Il a permis à une centaine d’artistes plasticiens camerounais de s’inscrire sur la plateforme MTN Yamo. Les dix meilleurs projets choisis auront le privilège d’être reproduits sur des édifices publics sélectionnés par la Communauté urbaine de Douala dans le cadre de MTN Street Art 237. Ce concept a été mis sur pied par MTN Cameroon à l’occasion de son 25ème anniversaire dans le pays. « Il va révolutionner et transformer la ville de Douala avec l’art visuel », ambitionne Claudelle Yougang, Directrice de la communication de MTN Cameroon.
Douala est la première ville du Cameroun où cette initiative voit le jour. L’opérateur de téléphonie mobile bénéficie du soutien de la mairie de la ville et de l’Association des Professionnels de l’Art Visuel (APAV). « Nous voulons sensibiliser à travers ce projet. On parlera de la nuisance sonore qui est une problématique dans notre cité, on parlera de l’hygiène et de la salubrité, comment éduquer les gens. On veut faire venir l’art dans la rue et le rendre utile et montrer qu’il est un moyen d’expression, d’éducation, et de sensibilisation », précise Alex Christian Thymba, Trade marketing manager chez MTN Cameroon.
Pour nos 25 ans de présence au Cameroun, l’opérateur veut transformer la cité économique camerounaise en musée. « L’art pour nous est un moyen d’expression, de ralliement et un outil de communication », ajoute Alex Thymba.
Messages de sensibilisation
MTN Street Art 237 rapproche la Communauté urbaine de Douala de ses populations à travers ces œuvres qui véhiculent les messages dans lesquels l’institution se retrouve. « On travaille main dans la main avec MTN pour répertorier les sites qui vont accueillir ces œuvres d’art. La ville se reconnaît à travers les messages qui seront véhiculés dans ces réalisations. D’où l’intérêt pour nous de soutenir ce projet. C’est également l’occasion de passer le message auprès des populations sur les questions de développement durable, environnementales, mais aussi amener la jeunesse à s’identifier par rapport à un modèle », indique Roger Kingue, Directeur de la culture et du tourisme à la Mairie de ville.
La contribution de l’APAV sera capitale dans la réussite du concept. « Le street art exprime les choses qui se passent au quotidien à sa manière », rappelle Jean Emati, président d’honneur de l’APAV. Le rapporteur de l’association, Houajié Nkouonkam revient en détail sur leur rôle dans MTN Street Art 237 : « Nous sommes partenaires sur plusieurs projets, et la Communauté urbaine de Douala a demandé que nous soyons les partenaires techniques du projet. A la base, déjà la première chose que nous avons à faire, c’est de s’assurer que le projet répond aux normes artistiques et techniques. Donc, ils nous ont proposé la mouture qu’ils avaient créée, et nous allons les accompagner pour la faisabilité du projet. La première chose qu’on a faite concrètement, c’est d’assurer que les murs, les façades sur lesquelles on va reproduire les fresques, sont des façades qui sont utiles, qu’on peut utiliser en fait. Parce qu’il faut savoir qu’il y a de la détérioration qu’il peut y avoir, des facteurs climatiques, etc. Donc, on a fait une étude sur la qualité des murs, sur la qualité des infrastructures, et on a fait un choix, on a fait une sélection ensemble. Il y a un traitement qui va être fait ces jours-ci. »
Comments