Quand on confie sa communication à un talent confirmé comme Claire-Luce Angouande, on a l’obligation de se mettre en retrait pour admirer le professionnalisme en action, surtout quand on a la gâchette facile. Louis Deschamps Lothin Elessa a merdé à l’introduction de sa conférence de presse visant à présenter un nouveau service à la presse camerounaise ce lundi 22 septembre 2025. Le président directeur général de Malimba poissonnerie située au quartier Bonapriso à Douala a foulé au pied l’honneur des seigneurs de la plume en s’érigeant en objecteur de conscience.
« Quand on vous invite à une conférence internationale, vous devez venir une heure avant pour faire le briefing avec les responsables avant le lancement. La prochaine fois que vous arrivez en retard, vous n’entrez plus », a-t-il dit en substance. Ces propos, empreints de mépris et de condescendance, sont la goutte d’eau qui va déborder le vase. Comme s’ils se sont passé le mot, les journalistes de Cameroon Tribune, La Voix du Koat, Camer.be, La Plume de l’Aigle, Cameroon-Files, Sweet Fm,…vont vider la salle en file indienne. « Comme vous sortez là, le vigile va s’assurer que vous n’entrez plus », tempête derrière son micro le terrible promoteur. Comme s’il s’adressait à ses enfants, que dis-je, à ses nounous, carrément.
Peu avant le lancement de la conférence de presse, plusieurs confrères invités ont été obligés de rebrousser chemin à la porte à cause de l’accueil hyper maladroit de Louis Deschamps Lothin Elessa à l’entrée de son restaurant. D’autres ont même reçu l’ordre de cesser les vas-et-viens dans le restaurant : « Si vous sortez encore, vous n’allez plus entrer. Vous salissez les carreaux et faites travailler mes employés », a-t-il lancé à un cadreur. Avant de menacer un confrère : « Monsieur, vous êtes en retard, la prochaine fois, vous n’entrerez plus. »
S’il se montre rigoureux avec ses invités, Louis Deschamps Lothin Elessa n’est pas exempt de tout reproche. « Il est très imbu de sa personne. La dernière fois, il nous a fait traîner ici jusqu’à 23h », se souvient un autre confrère qui a l’habitude de couvrir les événements organisés par le promoteur du restaurant Malimba Dégustations. Nerfs à fleur de peau, micro sifflotant, et le lancement de la conférence avec plus d’une heure de retard prouvent que l’organisateur lui-même n’était pas suffisamment préparé à recevoir des reporters qui ont bravé des intempéries pour honorer à l’invitation de leur consœur. Avec cette attitude, il est à craindre que Malimba se noie.
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