By La ligne 16 déjà opérationnelle et la 15 encore en chantier à l’usine de Ndokoti, auront une capacité de production d’un million d’hectolitres par an, contribuant ainsi à satisfaire une demande croissante estimée à 5% en moyenne par an au Cameroun.
La ligne 16 de la Société anonyme Boissons du Cameroun (SABC), leader brassicole au pays, est déjà opérationnelle à l’usine de Ndokoti, à Douala. Sa capacité de production est de 35 000 bouteilles (Booster Whisky Cola, Beaufort Light, Castel 65, Isenbeck 65,…) par heure. Ici, tout est sous contrôle. Aucun détail n’échappe à la vigilance du chef de l’atelier conditionnement, Guy Constant Zoa Onguene. Casiers et bouteilles vides sont minutieusement lavés par des machines de dernière génération. Ces bouteilles sont ensuite remplies avant de passer par l’étiqueteuse. Selon le patron des lieux, toute bouteille qui présente un défaut de fabrication est injectée du circuit de façon automatique et détruite. Cette ligne permettra de produire 600 000 hectolitres par an pour approvisionner le marché des boissons.
Juste à côté, les manœuvres sont à pied d’œuvre pour construire la ligne 15, qui aura une capacité de production de 400 000 hectolitres par an. Selon les prévisions du top management de la filiale camerounaise du géant français Castel, ce chantier sera livré vers mi-juin 2025. « Sur Douala, on aura deux lignes supplémentaires d’une capacité de production annuelle d’un million d’hectolitres, sans compter les lignes de Bafoussam et Yaoundé qui sont déjà opérationnelles et celle qui sera opérationnelle avant la fin d’année à Garoua », précise Mama Ngouhouo Kpoumie, directeur d’exploitation des usines de Douala chez Boissons du Cameroun.
200 milliards de FCFA d’investissement
Ces nouvelles chaînes de production en construction dans le pays entrent dans le cadre du vaste programme d’investissement quinquennal (2023-2027) de 200 milliards de FCFA lancé par Boissons du Cameroun pour accroître sa capacité de production dans le but de satisfaire une demande croissante estimée à 5% par an au Cameroun. « Vous voyez que dans un très court terme, on va pouvoir rééquilibrer l’offre et la demande sur la boisson au moins sur Douala. Globalement sur le Cameroun, avec tous les investissements qui ont été annoncés, 2026 permettra de retrouver un équilibre », ambitionne le directeur d’exploitation, qui a conduit une visite guidée des nouvelles lignes de Ndokoti, mardi 25 mars 2025 à laquelle ont été conviées les associations de défense des droits consommateurs et des barmen. Leurs dirigeants ont pu toucher du doigt les réalisations en cours à Ndokoti pour juguler la pénurie de boissons dans la région. « Il y a une pénurie qui perdure et Boissons du Cameroun a pensé qu’il fallait communiquer là-dessus. Cette visite a permis que nous touchions du doigt les efforts qui sont en train d’être fait par cette entreprise citoyenne. Boissons du Cameroun nous a donné les premières boissons qui sont sorties de la ligne 16. Nous rassurons les consommateurs que tout est en train d’être mis en œuvre pour les satisfaire en quantité et en qualité », rassure Georges Eyidi, point focal région du Littoral de l’Acceape (Association camerounaise des consommateurs d’énergie, de l’eau, autres consommations diverses, protection de l’environnement).
Comments