« Vous avez tout donné à notre pays : votre savoir, votre patience, votre passion et votre foi en l’avenir », a déclaré Osih, avant de rappeler que les salaires des enseignants au Cameroun figurent parmi les plus bas d’Afrique. Il a pointé des classes surchargées, des moyens insuffisants et l’absence d’une protection sociale adaptée pour ces personnels.
Selon le candidat du SDF, un pays qui néglige ses enseignants compromet son avenir. Il a promis, en cas de victoire, de replacer l’école et l’enseignant au cœur d’une refondation nationale.
Une halte symbolique : « L’école de la République »
Lors de sa septième journée de campagne, sous la bannière « Cameroun : L’école de la République ! », Joshua Osih s’est arrêté sur la route de Yagoua, dans l’Extrême-Nord, pour visiter une « école d’application » construite en paille. Cette visite visait à mettre en lumière la précarité des infrastructures scolaires, en particulier dans les zones rurales.
« Voyez de vous-mêmes et comprenez pourquoi le SDF propose l’inclusion scolaire au Cameroun », a-t-il déclaré à la presse, insistant sur la nécessité de faire du système éducatif un levier d’équité sociale et territoriale.
Quatre piliers pour refonder l’école camerounaise
Le projet éducatif présenté par Joshua Osih s’articule autour de quatre engagements majeurs.
- Équité et dignité. « Plus jamais d’écoles en paille ou en terre battue », affirme le candidat qui promet que chaque enfant, de Mokolo à Kribi, de Bangem à Bertoua, fréquentera une école décente et équipée.
- Salaires décents. Osih s’engage à doubler les salaires des enseignants afin de redonner dignité et attractivité à la profession.
- École numérique. Les établissements seraient modernisés avec des tablettes, des tableaux interactifs et des ressources en ligne pour renforcer l’efficacité pédagogique.
- Protection sociale. Il propose la création d’une caisse spéciale de sécurité sociale pour les enseignants, publics comme privés, garantissant revenus stables et retraite digne.
« Le Cameroun doit enfin porter ses enseignants »
En conclusion, le candidat a insisté sur le rôle central des enseignants dans la construction de la nation : « Vous avez porté ce pays sur vos épaules. Il est temps que le Cameroun vous porte à son tour. » Sous le slogan « Power to the People, Pouvoir au peuple », le SDF veut faire de l’éducation le moteur de la transformation sociale et économique du pays.
À une semaine du scrutin présidentiel, ce message vise à rallier un corps enseignant souvent frustré par des promesses restées sans suite. « Votez pour Joshua Osih et le SDF le 12 octobre 2025, pour qu’enfin celui qui forme la Nation vive dans la dignité », conclut le communiqué du candidat.
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