Y aurait-il un lien avec l’imminence des résultats du scrutin du 12 octobre dernier à l’interprétation de ce vœu émis par Brice Gervais Witgna Kamdoum, président national du Parti Camerounais pour la Paix, la Réconciliation, la Stabilité et la Reconstruction (PCPRSR) ? Répondre à l’affirmative ne serait que justifié. A moins qu’on s’en tienne uniquement au nom de baptême de cette formation politique légalisée le 09 novembre 2023 par la décision n°00445/D/Minat/SG/DAP/SDAE/DTPB. Et pourtant, a affirmé Brice Gervais Witgna Kamdoum : « l’élection du 12 octobre 2025 ne devait pas avoir lieu ; car il fallait d’abord tenir un véritable dialogue national pour régler tous les préalables et autres frustrations dont sont victimes les populations camerounaises dans différentes régions du Cameroun ». En ce sens, d’autres caravanes seront organisées à travers le pays pour propager cette bonne nouvelle.
Mais en rapport avec le timing choisi pour appeler les camerounais à la retenue, à la paix quel que soit la décision que viendrait à prononcer le Conseil Constitutionnel, Brice Gervais Witgna Kamdoum qui était du reste accompagné de quelques-uns des responsables de ce parti, notamment Fonji Ngwah, Secrétaire général ou encore Armand Fabrice Takoungang, responsable des stratégies et de la communication, indique tout simplement qu’il est investi d’une mission : Passer un message d’apaisement et de confiance aux citoyens et aux institutions républicaines ; réaffirmer son engagement en faveur de la cohésion nationale et de la stabilité du pays ; Présenter sa lecture du contexte politique et ses perspectives pour l’avenir. Ce d’autant plus que, représentant d’une nouvelle génération de leaders patriotes, guidé par la sagesse et animé par un désir sincère d’unité, de justice et de progrès pour le peuple camerounais, il est aussi un guide religieux. Son appel à la paix est donc plus pressant que son engagement moral, spirituel et patriotique. Il est porté par la volonté de redonner une voix aux oubliés, aux exclus, à la majorité silencieuse du peuple camerounais : « Dieu m’a structuré pour devenir ce que je suis aujourd’hui, contrairement à ce que je croyais être (…) En tant que leader religieux, il n’est pas question de diffuser des discours haineux. Ce qui ne veut pas dire que je joue le jeu du pouvoir ».
Il faut dire ici que le PCPRSR à vocation socialiste, ne se reconnaît dans aucune majorité, qu’elle soit présidentielle ou de l’opposition. Ce qui importe dans une nation qui se reconnaît comme étant un pays de droit, c’est le respect des institutions, des lois républicaines. « Mais avec ce qu’on observe au Cameroun, il y a lieu de s’interroger sur le sérieux du multipartisme », déplore-t-il. Autant d’aspects qui font que Brice Gervais Witgna Kamdoum entend être la voix des sans voix. D’où son engagement à porter le message de la paix aux quatre coins du pays et même dans les coins les plus reculés.
En ce sens, le PCPRSR se veut un pont entre les générations, les régions, les confessions et les classes sociales. Il entend fédérer toutes les bonnes volontés sans distinction autour d’un projet de société centré sur la dignité humaine, le dialogue, la justice sociale et le développement équitable. Plus qu’un parti, c’est une plateforme de mobilisation nationale, un outil de méditation et un acteur de transformation pacifique.
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