By Le président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), Paul Biya a publié, la semaine dernière, la composition de la Commission nationale de campagne de son parti. Hommes politiques, hauts fonctionnaires, et anciennes gloires du football sont mis à contribution pour convaincre les Camerounais à donner un huitième mandat à celui qui tient les rênes du pays depuis 1982.
Un exercice auquel doit s’adonner Marthe Félicité Zintchem, maire de la commune de Bafia, dans le département du Mbam-et-Inoubou, région du Centre. Membre titulaire du Comité central, présidente de la section RDPC du Mbam-et-Inoubou centre 1 et vice-présidente de la commission spéciale de campagne dans la contrée, l’idylle de Bafia peut compter sur ses atouts et ses nombreux soutiens pour mener à bien cette mission pour la réélection de Biya. Elle peut compter sur ses états de service diversement appréciés par les habitants de Bafia depuis son arrivée à la tête de la commune en 2020.
« Elle a refait le plan éducatif. Elle réhabilite et construit des bâtiments qu’elle attribue aux écoles publiques dans les villages. La dernière réalisation en date, c’est le bâtiment des écoles maternelles de Donenkeng. Elle a aussi réhabilité les routes, l’éclairage public. Elle a créé beaucoup d’emplois pour les jeunes à Bafia. Elle a formé une dizaine de jeunes de la police municipale à la Nasla à Buea. Ces derniers sont rentrés avec des diplômes. Sur le plan de la propreté, la ville de Bafia est tellement propre parce qu’elle y veille. Elle est sur le terrain tous les jours. Sur le plan sportif, elle organise un championnat très couru qui occupe la jeunesse pendant les vacances ».
Concernant les agressions dans la ville, un proche du maire pointe du doigt certains étrangers de passage Bafia : « La ville est très bien éclairée aujourd’hui. Les agressions à Bafia, c’est au niveau du carrefour, à l’entrée de Bafia. Ces agressions sont orchestrées par des jeunes qui viennent d’ailleurs. » Selon ce dernier, des dispositions ont été prises pour combattre l’insécurité à Bafia. « Des postes de commissariat ont été créés à l’entrée de la ville. Et à l’intérieur, il y a des postes qui ont également été mis sur pied et même des comités d’auto-défense. »
Ces réalisations parlent en faveur du maire, qui, selon ses soutiens, a rallumé la flamme militante à Bafia. « Ça faisait très longtemps qu’à Bafia, on n’avait pas une dame dynamique sur le plan politique. Sa nomination comme membre titulaire du Comité central suscite beaucoup de remous, parce qu’il y a des gens qui estiment qu’on aurait pu nommer quelqu’un d’autre, et non elle. Et pourtant, c’est elle qui réveille la flamme militante à Bafia, parce qu’avant elle, le RDPC était en berne, c’est-à-dire qu’il était en perte de vitesse », conclut notre source.
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