By L’alerte des agences météorologiques (Direction de la Météorologie Nationale ; Observatoire national sur les changements climatiques) semble passer inaperçue. Tout comme est tenu pour quantité négligeable le changement climatique. Qu’en disent les candidats à la présidentielle du 12 octobre prochain ? Que nenni.
Les bulletins de prévision et alertes climatiques décadaires, pour la période du 1er au 10 octobre 2025, annoncent des »risques très élevés » des cas d’inondation, ou de glissement de terrain, dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Adamaoua, de l’Ouest, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, du Littoral et du Sud…
Pratiquement, toutes les régions du Cameroun sont sous menace climatique.
Quelles sont les mesures prises afin que les aléas climatiques ne déteignent pas sur le scrutin, car les conséquences, d’une éventuelle inondation ou glissement de terrain, suite à de fortes pluies, peuvent se prolonger au-delà de la période décadaire ci-haut indiquée ?
Quelles mesures prises pour protéger les populations/électrices des localités, à risque, de Tokombere, de Kousserie, de Djambola, de Dabere, de Bafoussam, de Dschang, de Batibo, de Bamenda, de Yaoundé- Nkolmesseng, de Douala 2, 3, 4 et 5, de Nkongsamba, de Melong?
Dans les pays sérieux, les sujets de grandes incidences nationales sont au centre des débats électoraux. Au Cameroun, ces sujets à l’instar de l’agriculture, la pêche, l’élevage, le changement climatique sont à peine évoqués, par les candidats, alors que l’heure est grave !
C’est vrai, on n’achète pas le sérieux au marché. Allons seulement !
Thierry Djoussi
Président de l’Association des journalistes camerounais pour l’agriculture et le développement (AJAD)
+237674377796
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