La Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley), par la voix de son président Julien Serge Abouem, a réagi vigoureusement aux récentes déclarations du ministre des Sports et de l’éducation physique, Pr. Narcisse Mouelle Kombi. Une sortie médiatique qui suscite de vives réactions dans le paysage sportif et institutionnel camerounais.
La Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley) a exprimé, dans un communiqué publié ce 4 juin 2025, sa profonde indignation face aux propos tenus par le ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep), lors du lancement du Tour cycliste national à Maroua. En effet, le ministre a affirmé que la Fecavolley serait dirigée par Bello Bourdanne, un ressortissant de l’Extrême-Nord, qui devrait organiser prochainement le Championnat d’Afrique des Nations U20.
Dans sa réaction, Julien Serge Abouem, président de la Fecavolley, a dénoncé ces déclarations qu’il qualifie de « mensongères » et « dangereusement clivantes » dans un contexte national où la préservation de l’unité et de la cohésion sociale demeure essentielle. Le communiqué rappelle également qu’une décision de justice rendue le 27 février 2025 par le Tribunal de Grande Instance de Yaoundé Centre Administratif établit sans équivoque qu’aucune Fecavolley dirigée par Bello Bourdanne n’existe.
Pour le président de la Fecavolley, ces propos du ministre vont à l’encontre des idéaux républicains et de l’appel constant à l’unité nationale lancé par le chef de l’État, Paul Biya. Il en appelle ainsi au respect strict des décisions de justice et à la préservation des valeurs d’équité et de cohésion sociale dans le milieu sportif.
Enfin, la Fecavolley réaffirme son engagement à promouvoir le volleyball dans un esprit républicain, sans considération d’origine régionale ou ethnique, et à demeurer un acteur au service de l’unité nationale.
Caliste Talla (CP)
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