By Le projet sera présenté aux Camerounais de façon détaillée jeudi 3 avril prochain à Yaoundé.
Selon les promoteurs, ce projet vise à instaurer au lendemain de la période de « transition », une République dans laquelle « l’autorité de l’État est restaurée, les valeurs et les pratiques démocratiques effectivement respectées, l’État de droit, le respect de la vie humaine et des efforts de construction de la conscience nationale sont réalisées ».
Toujours selon les promoteurs qui ne dévoilent pas leur identité, le projet révèle une République dans laquelle aucun effort ne doit être ménagé pour créer un climat des affaires susceptible de libérer toutes les énergies créatrices nationales, de la diaspora et de faire du Cameroun un « bon risque » pour les investisseurs locaux et étrangers . Afin de conjurer les querelles d’ego, la confiscation du pouvoir et les éventuels dérives.
Contexte
De l’avis des instigateurs de la « 3ème République », le Cameroun est en « pilotage automatique » caractérisé par des « Hautes Instructions » doublé de la « délégation de signature » transformée in fine en délégation de pouvoirs.
Des populations qui croulent sous le poids de la pauvreté et de la misère. Le mouvement s’appuie sur les données de l’Institut National de la Statistique (INS) qui révèle que 10,5 millions de Camerounais vivent avec moins d’un dollar par jour contre à peine 5 millions il y a quelques années. A cela s’ajoute le taux élevé de chômage qui pousse les populations à chercher la voie de l’exil etc.
Des faits qui selon les instigateurs de la « 3ème République » constituent autant d’opportunités pour l’opposition camerounaise et l’interpelle à prendre conscience de la fragilité du pouvoir en place et de choisir la voie de la victoire.
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