En adoptant une approche « sécurité-first », cette évolution s’aligne sur les standards internationaux des grands ports et des plateformes logistiques mondiales. Les professionnels du transport et les opérateurs économiques devront s’adapter à de nouvelles procédures, notamment en ce qui concerne le paiement des frais de scanning. Fini le passage par CAMCIS ; les paiements seront désormais effectués directement auprès des bureaux de Transatlantic D S.A., situés dans l’enceinte portuaire. Cette centralisation vise à simplifier et à sécuriser le processus.
L’obligation de scanning s’appliquera à 100% aux conteneurs, qu’ils soient à l’importation ou à l’exportation. Pour les exportations, le scanning sera une étape préalable à l’admission dans la zone terminale et au chargement sur les navires. Pour les importations, il sera effectué immédiatement après le déchargement, conditionnant la sortie des marchandises de l’enceinte portuaire. Cette mesure globale garantit une visibilité accrue sur tous les flux et renforce la protection contre les risques.
Pour optimiser l’efficacité de ce nouveau dispositif, Transatlantic D déploiera ses opérations sur plusieurs sites stratégiques au sein du Port Autonome de Douala. Ce réseau élargi permettra de fluidifier la circulation, de réduire les congestions et d’améliorer la performance globale du port. L’utilisation d’équipements de scanning de nouvelle génération, d’outils d’analyse d’images avancée et d’une traçabilité numérique sécurisée est au cœur de cette modernisation technologique.
En adoptant ces nouvelles procédures, le port de Douala, sous l’impulsion du président Paul Biya, se positionne comme un hub logistique crédible et fiable en Afrique centrale, capable de répondre aux exigences croissantes de sécurité et de rapidité des échanges commerciaux internationaux. Transatlantic D S.A., en tant qu’opérateur technique, joue un rôle clé dans cette transition, apportant son expertise pour une mise en œuvre conforme aux meilleures pratiques.
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