Porté par le Dr Samuel Dongmo, président mondial du Haut Conseil des Camerounais de l’Extérieur (HCCE), ce pacte n’est pas une simple déclaration d’intention. Il s’appuie sur un ouvrage-manifeste de plus de 700 pages, fruit d’une réflexion collective et rigoureuse, qui propose un diagnostic lucide et des solutions concrètes pour faire de la diaspora un véritable moteur du développement national.
Mais c’est surtout la présentation de projets concrets qui a captivé l’auditoire. Parmi eux, Diaspora City, un ambitieux projet foncier et urbain de 100 hectares à Kribi, qui incarne une vision moderne et inclusive de l’urbanisation. À cela s’ajoute la création d’une usine de fabrication de véhicules dans la zone industrialo-portuaire de Kribi, avec une production attendue dès le premier semestre 2026, qui pourrait positionner le Cameroun comme un hub industriel et technologique régional. Enfin, le programme Y4Life (Yaoundé for Life) promet une amélioration tangible de la vie quotidienne, avec la mise en circulation initiale de 150 bus de transport public et un renforcement notable du secteur santé dès le second semestre 2026.
L’ambassadeur André-Magnus Ekoumou, visiblement impressionné par la maturité et la portée de ces initiatives, a salué des projets « concrets et transformateurs » et transmis les encouragements du gouvernement camerounais à cette diaspora engagée, qui choisit désormais l’investissement, l’innovation et l’impact social.
Le point d’orgue de cette rencontre a été la remise officielle du PADICE, exemplaire dédicacé au président de la République Paul Biya, symbole fort d’un nouveau pacte entre la diaspora et la nation. La diaspora camerounaise affirme ainsi son rôle stratégique : elle ne se contente plus de soutenir à distance, elle structure et porte des solutions prêtes à transformer durablement le Cameroun.












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