Sous le leadership conjoint du Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU) et du Ministère de l’Éducation de Base (MINEDUB), la journée s’inscrit dans le programme national d’éducation environnementale porté par la Plateforme Urbaine au Cameroun (PUC). Elle entend démontrer que les établissements scolaires peuvent devenir des laboratoires d’expérimentation de gestes écoresponsables et des pépinières d’ambassadeurs capables de diffuser les bonnes pratiques dans leurs familles, leurs quartiers et leurs communautés.
« Aujourd’hui nous sommes en train de passer des théories aux actes concrets sur le terrain. Avec la Plateforme Urbaine au Cameroun, l’Union Européenne et Expertise France, nous sommes en train de former les jeunes élèves. Tout doit partir des bonnes pratiques responsables et respectueuses de l’environnement (…) nos ordures sont à 80 % faits de déchets ménagers qui sont recyclables et peuvent permettre d’avoir du compost biologique dans un pays où l’agriculture a toute sa place», a déclaré Célestine Ketcha Courtes, ministre de l’Habitat et du Développement urbain.
L’objectif affiché est de toucher la population et d’inciter les citoyens à participer à la gestion adéquate des déchets, afin d’améliorer la pré-collecte et la collecte. « Au terme de cette activité, on pense que la Commune de Yaoundé 5, commune pilote de cette initiative, sera une commune modèle en matière de tri à la source. Le projet va permettre de déployer cette activité dans l’ensemble des 360 collectivités territoriales décentralisées », a indiqué Murielle Bisseck, chef de projet PUC.
Pour Augustin Bala, maire de Yaoundé 5, « notre rôle au niveau de la mairie est de sensibiliser les responsables d’écoles tout comme les comités de quartier qui sont déjà organisés à Yaoundé 5 et qui sont 160 environ ».
En réunissant élèves, enseignants, autorités municipales, associations et acteurs locaux, la campagne entend valoriser les initiatives issues des ateliers pratiques, montrer la faisabilité d’une éducation environnementale ancrée dans les programmes scolaires, créer un espace de dialogue entre institutions, collectivités et citoyens, et lancer une dynamique reproductible dans d’autres communes et régions du Cameroun. Elle constitue ainsi un moment fort de mobilisation et un jalon essentiel vers une intégration durable de l’éducation environnementale dans les pratiques scolaires et municipales.












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