L’annonce de ton décès ce lundi 1er décembre aux premières heures est un choc pour de nombreux Camerounais et ce n’est qu’aux lueurs de ce nouveau jour que j’ai eu la force de réaliser que c’est une réalité.
A la UneCamerounLe ChroniqueurTribune Libre

Hommage : à toi mon grand frère Ekane , comme je t’appelais affectueusement !

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L’annonce de ton décès ce lundi 1er décembre aux premières heures est un choc pour de nombreux Camerounais et ce n’est qu’aux lueurs de ce nouveau jour que j’ai eu la force de réaliser que c’est une réalité.

Tu ne seras plus dans les combats portés sur des véritables problèmes de notre société où tu étais toujours là aux côtés des opprimés.

Je me souviens du cas André Blaise Essama, tu étais toujours présent aux audiences et nous encourageais. Tu as été arbitrairement interpellé puis séquestré au SED alors que tous les acteurs politiques même tes bourreaux connaissaient ton état de santé. Malheureusement l’état de droit a laissé la place aux violations flagrantes des droits humains.

Grand frère, tu entames sûrement ton voyage pour retrouver tous nos précurseurs et acteurs du changement qui nous ont précédés dans la félicité céleste et comme le cantique de Siméon dans Luc 2, 29-30 « Maintenant, ô maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut…. ».

Oui grand frère ton action dans l’Union pour le changement a impulsé un vent nouveau et le peuple du changement a répondu massivement à cet appel, ce qui a conduit à ta séquestration.
Mais ton décès dans des conditions inhumaines est intolérable et c’est le lieu de dire non au totalitarisme institué par ce régime qui a délibérément volé la victoire du peuple et a décidé d’embastiller tous ceux qui sont réfractaires à leur mal gouvernance.

Ton décès dans les geôles marque un tournant décisif dans la lutte pour la libération du Cameroun qui désormais doit se faire sans peur, car il vaut mieux être tué que d’être avec ces tortionnaires qui paieront jusqu’à la lie le prix de nos souffrances et de ton décès macabre.
Tu as dit tu mourras comme Jésus, sur la croix,  et bien tu es mort en martyr sur la croix de la démocratie camerounaise.
Vas en paix martyr et que la terre de nos aïeux t’accueille.

Me Adeline Lord Djomgang
Ta petite sœur de Bonadibong 

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