Avant de parler de l’édition 2025 qui se prépare, pouvez-vous dresser le bilan de la première édition de La Foire de Lendi ?
Le bilan de la première édition est satisfaisant pour nous. On ne s’attendait pas à grand-chose, mais on est tombé sur quelqu’un qui a voulu nous accompagner, le chef de Lendi. Malheureusement, il est parti à sept jours de la foire, ce qui a démobilisé un tout petit peu tout ce qui avait été organisé. Mais on a tenu, on a fait la foire. Nous avons eu une soixantaine d’exposants. On a réalisé toutes nos activités telles qu’elles avaient été prévues. On a tourné entre 2000 et 3000 visiteurs. Mais on voulait aller bien au-delà.
L’année dernière, vous avez déploré le fait que vous n’étiez pas suffisamment accompagné. Est-ce qu’il y a une amélioration cette année ?
On ne peut pas dire qu’on a un nombre important d’institutions qui nous accompagnent. On a, je crois, quelques institutions qui ont bien voulu nous accompagner cette année. Naturellement, le Port autonome de Douala fera partie de nos partenaires, de nos participants, de nos exposants cette année. Les Boissons du Cameroun reviennent cette année. Ça c’est pour ce qui est des entreprises publiques. Maintenant, nous avons des institutions comme le ministère des Arts et de la culture par le biais de sa délégation départementale qui sera encore là. La délégation régionale des Petites et moyennes entreprises qui nous confirme encore sa présence. La mairie de Douala cinquième va jouer le patronage encore cette année.
Combien d’exposants sont attendus cette année ? La foire se tiendra-t-elle toujours au Complexe multisports de Lendi ?
L’innovation cette année c’est qu’on a bougé le site. On est parti du site de l’année dernière parce que beaucoup de gens se sont plaint de sa localisation parce qu’il n’est pas à proximité de la route. L’année dernière nous étions sur le grand complexe sportif de Lendi. Mais on est sorti vu les griefs de nos partenaires et du public aussi. Cette année, on sera situé en bordure de la route principale de Lendi qui est accessible à tout le monde. Nous envisageons rassembler un peu plus de 200 exposants dans diverses filières d’activités.
Quelles sont les modalités de participation ?
Les informations majeures à connaître pour être participant c’est qu’il y a des stands collectifs. Parce qu’on fait la part belle à ce que nous appelons aujourd’hui le made in Cameroon. Il y a l’ingéniosité camerounaise qui se déploie au jour le jour mais qui manque de visibilité. Et nous sommes sollicités par les acteurs de ce domaine-là. Donc on va mettre à disposition beaucoup d’espace, environ 5 grands stands pour les acteurs du made in Camero0n. Il y a le choix entre prendre une table, une demi-table dans cet espace collectif. Les coûts vont de 10 000 à 25 000 FCFA. Pour les grandes entreprises, les start-ups et autres grands entrepreneurs, on a des stands qui vont de 50 000 à 250 000 FCFA.
Au-delà du côté commercial, des conférences-débats sont-elles prévues ?
Cette année, on a un peu changé la donne. L’année dernière, après la foire, on s’est réunis, on s’est dit : Est-ce qu’il est important de mener des activités scientifiques pendant une période festive ? Les gens ont envie de sortir pour s’amuser avec leurs familles. Donc organiser les activités scientifiques, ce n’était pas vraiment programmé cette année. Mais on a deux ou trois partenaires qui sollicitent échanger avec les exposants. Nous aurons un atelier de formation. Il y a une dame, une coach en entrepreneuriat féminin qui va entretenir les femmes sur le tissage avec les perles, sur la fabrication des détergents et puis sur l’épargne financière chez les femmes. On a également une formation, un petit atelier sur le code barre, ce qu’on appelle l’identification des produits.
Pour que votre produit soit commercialisé sur des grandes surfaces, il faut qu’il ait une identité dans le code barre. Donc on va essayer, on aura un partenaire qui viendra entretenir les exposants sur cette question. Mais au-delà de ces deux aspects, le reste des activités est purement festif. On a la marche sportive qui va revenir, un peu comme ce qu’on a fait l’année dernière. On l’a baptisé la marche sportive de la solidarité. On compte faire marcher si possible toute la population de Lendi, mais sinon on est à 200. Il y a des consultations médicales gratuites qui reviennent. Mais cette fois-ci, il y a quelque chose qui s’ajoute un peu. Au-delà des consultations médicales, il y aura des consultations diététiques. On aura également un match de gala. Deux grandes équipes du quartier Lendi vont s’affronter. Ces activités préludes que j’ai citées vont commencer le samedi 20 décembre et le dimanche 21 décembre. Et le mardi 23 décembre jusqu’au 28 décembre, les expositions prendront place.












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