Organisée par l’association Ombudsperson and Mediation Initiative (OMI), dans le cadre de sa campagne nationale pour la paix et la non-violence « Give Peace a Chance », la compétition se déroule du 10 au 20 novembre 2025.
Robert Roger Ngangué, président de l’association Ombudsperson and Mediation (OMI)
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Cameroun : un concours national pour panser les blessures des récentes tensions post-électorales

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Le Cameroun peine à définitivement tourner la page de l’élection présidentielle du 12 octobre dernier. Alors que le président élu, Paul Biya a prêté serment le 6 novembre, la psychose de la violence alimentée par son principal adversaire, Issa Tchiroma Bakary qui revendique « sa victoire », plane toujours sur l’ensemble du territoire national. C’est dans ce contexte que le projet Give Peace a Chance (GPaC) a été lancé au soir de l’élection présidentielle. L’initiative offre un cadre de dialogue, de thérapie et une tribune d’expression populaire pour prévenir les violences liées aux élections au Cameroun. Cette campagne est pilotée par l’association Ombudsperson and Mediation (OMI).

A travers un sondage national, les organisateurs recueillent les perceptions de la population. Il est question d’identifier les colères, les déceptions, les craintes, les frustrations et les espoirs des citoyens « afin d’orienter les dialogues, les actions de sensibilisation et la rédaction d’un mémorandum à l’attention des décideurs », indique le président de cette association, le conflictologue et médiateur Robert Roger Ngangué dans la note de présentation de la campagne parvenue à notre rédaction.

Un concours national pour la paix et la non-violence a également été initié dans le cadre de la campagne. Quatre disciplines meublent cette compétition du 10 au 20 novembre (chant, poésie, graffiti, peinture). « Toute personne intéressée est priée de réaliser une vidéo d’une durée de 2 minutes maximum, présentant son œuvre et de l’envoyer au numéro WhatsApp 673026666 au plus tard le 20novembre à minuit », précise le président de l’association.

Ce concours s’inscrit dans les efforts d’apaisement du climat post-électoral à travers l’art comme véhicule de la paix, de la coexistence pacifique, la cohésion sociale et de la tolérance mutuelle.

Simon Keng

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