Selon le Conseil constitutionnel, la candidature d’Assalé Tiémoko a été rejetée en raison de la déclaration de « faux » concernant 11 345 numéros de cartes nationales d’identité (CNI), de la suspicion de 213 parrainages déjà attribués à un autre candidat, et de l’invalidation de 11 558 parrainages cumulant ces anomalies. Au total, ADCI aurait disposé de 23 183 parrainages valides sur les 33 727 requis, laissant un déficit de 10 544 signatures.
Pour le parti, cette décision pose problème. ADCI dénonce des incohérences dans les chiffres communiqués par le Conseil constitutionnel et rappelle que le fichier initial soumis à la Commission électorale indépendante (CEI) comportait en réalité 41 906 parrainages, dont plus de 3 000 réservés. Selon eux, plus de 7 000 parrainages auraient ainsi « disparu » dans le calcul officiel.
Le Secrétaire exécutif d’ADCI, Roger Youan, souligne que ces anomalies fragilisent le processus de parrainage et appelle à une réforme du système afin d’éviter l’élimination arbitraire de candidats. « La démocratie doit rester équitable, ouverte et respectueuse de la volonté du peuple », insiste-t-il, tout en appelant les militants au calme et à la vigilance.
ADCI conclut sur un message d’espoir et de résilience, inspiré par Nelson Mandela : « Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. Aujourd’hui, nous avons appris. Demain, nous irons de l’avant, plus forts et plus déterminés que jamais. »
Entre contestation et appel à l’apaisement, ADCI se positionne désormais comme un acteur critique mais déterminé, prêt à continuer le combat pour une « nouvelle Côte d’Ivoire » démocratique et inclusive.
Comments