La publication de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle d’octobre 2025 a provoqué une onde de choc dans le paysage politique ivoirien. Pour Tidjane Thiam, président du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), cette décision « constitue un véritable test manqué pour la démocratie ».
Selon lui, les Ivoiriens attendaient du Conseil constitutionnel qu’il garantisse leur droit fondamental de voter pour le candidat de leur choix. Mais au lieu de cela, il dénonce une manœuvre orchestrée pour imposer un quatrième mandat « anticonstitutionnel » au président sortant, Alassane Ouattara.
« Le régime actuel entraîne le pays dans une impasse, en s’attaquant aux libertés et en utilisant l’appareil d’État pour réprimer l’opposition », a martelé Tidjane Thiam, soulignant que la paix durable passe par des élections « libres, équitables et inclusives ».
Le patron du PDCI appelle donc à la fin des « assauts permanents contre la démocratie » et réaffirme la détermination de son parti à poursuivre le combat : « Nous n’abandonnerons jamais cette lutte jusqu’à obtenir justice. »
À un mois et demi du scrutin, le bras de fer politique s’intensifie. Entre accusations de dérives autoritaires et appels à une alternance apaisée, la Côte d’Ivoire s’avance vers une élection cruciale qui pourrait redessiner son avenir démocratique.
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