Un accord de partenariat stratégique entre les tops management du Port autonome de Douala et Leilak Estates Corporation Sarl a été signé le 1er août 2025. Il en résultera la construction d’un complexe hôtelier cinq étoiles baptisé « Muayé » (la lumière en langue Douala). Coût total de l’investissement : 160,3 milliards FCFA. 
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Muayé : le complexe hôtelier cinq étoiles qui illuminera le Port autonome de Douala

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Un accord de partenariat stratégique entre les tops management du Port autonome de Douala et Leilak Estates Corporation Sarl a été signé le 1er août 2025. Il en résultera la construction d’un complexe hôtelier cinq étoiles baptisé « Muayé » (la lumière en langue Douala). Coût total de l’investissement : 160,3 milliards FCFA. 

Le 1er août 2025 est une date à inscrire dans l’encyclopédie du Port autonome de Douala (Pad). Ce jour, une convention de partenariat a été signée entre la société que dirige Cyrus Ngo’o et la société Leilak  Estates Corporation Sarl. Celle-ci est relative à la conception, le financement, la construction et l’exploitation d’un hôtel cinq étoiles sur le domaine privé du Pad. Coût total de l’investissement : 160,3 milliards FCFA.

Facile de comprendre que la construction de ce complexe hôtelier va dans le sens de la modernisation et surtout la diversification des revenus du port. De la description de ce futur complexe baptisé Hôtel Muayé (lumière en langue Douala) à raison, il s’agira d’une structure qui s’étalera sur 11 000 m² et comprendra une tour de 21 étages ; un bâtiment annexe, ainsi que des aménagements de loisirs et des espaces paysagers. De manière précise, l’ossature présentera un bâtiment principal R+21 qui comportera des parkings souterrains, des zones techniques et espaces logistiques ; un hall d’accueil, un restaurant, un bar et une zone commerciale au rez-de-chaussée. On y notera aussi des espaces de coworking, salles de conférences et de grands salons modulables. Et comme il s’agit d’un hôtel, plus de 280 chambres et suites, dont 3 suites diplomatiques seront disponibles. On y notera aussi un spa, un salon de coiffure et un rooftop avec terrasse panoramique.

En ce qui est de l’annexe, il sera constitué de salles de banquet, restaurants, bar et piscine extérieure, un court de tennis, des aménagements paysagers et des voiries. Autant d’aspects qui cadrent avec la dimension qu’on voudrait donner à ce complexe, de manière à ce qu’il soit érigé dans les standards internationaux en matière de sécurité, d’accessibilité entre autres.

On aura appris que cette convention entre les deux entités s’étalera sur 28 ans. Soit 6 mois d’études, 30 mois de construction, 25 ans d’exploitation. La convention indique aussi que le ticket d’entrée est de 1,5 M€ (985 M FCFA), que les revenus attendus sur 25 ans seront de 1 645 Mds FCFA répartis entre le promoteur (50 %), le Pad (19,6 %) et l’État (30,4 %). En outre, le Pad encaissera une redevance fixe annuelle d’environ 264 M Fcfa, plus une redevance variable équivalente à 3 % du chiffre d’affaires.

De la lumière au Pad

Il faut dire ici que les choses n’ont pas été faites par hasard. Partant du décret n°2019/034 du 24 janvier 2019 du président de la République relatif à l’aménagement du domaine foncier, il était normal que des initiatives soient prises dans la perspective d’une diversification des sources de revenus. « Ce projet hôtelier s’inscrit donc dans une logique de diversification des revenus, de valorisation stratégique du domaine portuaire, et de modernisation continue des services, à l’image des grands ports internationaux ». Et le nom de baptême de ce complexe, à savoir : Muayé, n’a pas non plus été choisi par hasard. Car il participera à faire resplendir la zone portuaire et à l’amélioration des conditions de vie des populations à travers la disponibilité de 650 emplois directs et indirects. Et parce que construit dans le domaine portuaire, on s’imagine bien que c’est de l’attractivité du Pad qu’il s’agira au-delà de l’aspect touristique. « Ce projet stratégique confirme l’engagement du Port autonome de Douala à contribuer au développement économique et social du Cameroun, tout en affirmant son rôle moteur dans l’innovation et l’ouverture sur le monde », dixit Cyrus Ngo’o, Directeur général du Port autonome de Douala.

 

 

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