L'appel à la paix avant, pendant et après l'élection présidentielle du 12 octobre 2025 est la quintessence de la conférence de presse de l'Association des communicateurs musulmans pour la promotion de la paix au Cameroun (AC2PC ) le 11 juillet à Douala.
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Présidentielle du 12 octobre : dans la communauté musulmane du Cameroun, l’AC2PC roule pour la paix

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L’appel à la paix avant, pendant et après l’élection présidentielle du 12 octobre 2025 est la quintessence du point de presse de l’Association des communicateurs musulmans pour la promotion de la paix au Cameroun (AC2PC ) le 11 juillet à Douala.

Sur le thème « Médias musulmans et citoyenneté : pour une communication éthique et responsable en période électorale au Cameroun », l’Association des communicateurs musulmans pour la promotion de la paix au Cameroun (AC2PC) roule pour un pays paisible. Les dirigeants du mouvement associatif ont réitéré leurs ambitions le 11 juillet 2025 au cours d’un point de presse à Douala.

En cette veille électorale, l’association appelle les professionnels de médias, les leaders religieux et d’opinion à être objectifs et professionnels. « Nous avons un seul ami, c’est le Cameroun. Pour l’avoir, nous devons avoir un discours objectif, une communication objective et cohérente. Il faut passer une information réelle en tenant compte des réalités de notre situation politique, sociale tout en sachant que les intérêts humains vont passer et le Cameroun va rester », explique Triyah Swebu, directeur de publication.

Le lancement d’une campagne nationale de sensibilisation des acteurs musulmans de la communication avant, pendant et après l’élection; la mobilisation des communicateurs, des jeunes et des femmes autour d’un processus électoral apaisé, participatifs et sans violence; le renforcement de la conscience civique des citoyens musulmans sur les enjeux électoraux, sont quelques objectifs principaux de cette rencontre.

Pour Moussa Ousseini, coordinateur général de DBS télévision, l’AC2PC apporte « une pierre à l’édifice pour un Cameroun qui se veut un levier de développement dans la sous-région africaine, tout en passant par la paix ». Selon lui, « l’association dit non aux discours de haine, d’ethnocentrisme et de tribalisme qui pullulent dans les réseaux sociaux, incitant le Cameroun à la débauche et à la déstabilisation ».

Le président de ladite association, Ismaël Paraïso, se réjouit de la lourde mission dont il a la charge. Après Douala, il compte mettre le cap sur la capitale politique pour le même exercice. « Déjà, je suis très heureux que le président de la République ait convoqué le Corps électoral. Ce que nous venons de faire va en droite ligne avec ce que nous avons évoqué, une élection apaisée avec toutes les dispositions nécessaires. Nous allons nous déporter pour la cité capitale politique, Yaoundé pour la même mission. On mettra l’accent sur la formation des journalistes dans le traitement de l’information en période électorale. C’est la raison pour laquelle nous avons touché au sein de la communauté, des acteurs majeurs qui jouent un rôle capital dans le traitement de l’information, notamment les promoteurs des médias qui sont journalistes. Nous pensons que nous jouons notre rôle pour la sauvegarde de ce pays, pour l’union, le vivre ensemble et la cohésion sociale », conclut-il.

Ghislain Ntjam, stagiaire

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