Les chefs d’Etat de la Cemac se retrouveront entre eux après la conférence avec la Ceeac

Le président en exercice de la conférence des chefs d’Etat de la Cemac, Faustin-Archange Touadera, convoque un sommet avec ses homologues quelques semaines après la conférence conjointe Cemac-Ceeac du 18 juillet prochain sur la rationalisation des deux communautés économiques régionales.  

L’agenda des dirigeants de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) pour les cinq prochaines semaines est chargé. Dans moins de deux semaines, ces derniers et leurs homologues de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) prendront part à une conférence sur la fusion des deux Communautés économiques régionales (Cer). La Cemac totalise environ 60 millions d’habitants. La Ceeac en compte environ 218 millions. Ces Cer sont parties pour une fusion-constitution. La dénomination de la nouvelle entité régionale sera choisie par les chefs d’Etat eux-mêmes. « C’est un squelette qui n’est pas totalement différent de ceux qui existaient déjà », fait savoir le vice-président de la Commission de la Cemac, Charles Assamba Ongodo.

Quelques semaines après la réunion conjointe sur laquelle les experts des deux parties se penchent actuellement, une conférence des chefs d’Etat de la Cemac convoquée par son président en exercice, Faustin-Archange Touadera, se tiendra le 9 août 2025. La ministre des Affaires étrangères centrafricaines, Sylvie Baïpo Temon a informé les différentes institutions concernées par ce rendez-vous pour qu’elles prennent « les dispositions pratiques d’organisation de ladite conférence ».

Rappelons que la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Cemac est l’organe suprême de prise de décision et de définition des politiques sous-régionales en harmonie avec la vision de l’Union africaine.

Elle est composée de tous les chefs d’État membres de cette organisation dont l’objectif est de faire régner la paix et la sécurité, promouvoir le développement économique et social, favoriser la bonne gouvernance et renforcer les liens entre les Etats.

Ghislain Ntjam, stagiaire