La toute première dirigeante de l’organisation sous-régionale nouvellement créée, affiche déjà ses ambitions. Elle s’est exprimée sur les ondes de la station régionale de la CRTV pour le Littoral ce mercredi 23 avril 2025.
Marion Obam était l’invitée de l’émission « Action Woman » ce mercredi 23 avril 2025 sur CRTV Littoral. Présentée par Amy Banda, grand reporter dans ce média public, la tribune a permis à la présidente du Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc), qui est, depuis le 4 avril dernier à la tête de la Fédération des journalistes d’Afrique centrale (Fejac), de parler de l’état de la liberté de la presse dans son pays et dans la sous-région.
Trois pays ont brillé par leur absence à l’étalier de Yaoundé. « Nous avons créé cette organisation, mais il nous manquait trois membres : le Gabon qui a été déstabilisé depuis la prise de pouvoir du président Brice Oligui Nguema et surtout la restriction de la liberté de la presse. On a également la même difficulté en RCA, où il y a des conflits réguliers et la presse est vraiment maintenue sous le boisseau. Enfin, en Guinée Équatoriale où il n’y a pas la possibilité d’avoir un syndicat. Donc à la limite, la seule chose tolérable sont les associations. Ces trois pays-là n’ont pas pu faire le déplacement pour la réunion qui a été organisée par la Fédération africaine des journalistes (Faj) et l’UNESCO que je tiens à remercier. D’autres points, c’est de ramener les membres de ces pays-là en allant rencontrer les différentes autorités pour qu’elles relâchent un peu la pression sur la presse, sur les organisations de la presse pour qu’elles puissent également adhérer à la Fejac », ambitionne Marion Obam, présidente de la Fejac.
Selon la dirigeante syndicale, dont le mandat est de 3 ans, l’objectif principal de la Fejac est de « promouvoir les droits, la sécurité et les normes professionnelles des journalistes ; de défendre la liberté d’expression, la liberté de presse et protéger les journalistes. »
Intelligence artificielle
Dans « Action Woman », Amy Banda et son invitée de marque ont abordé plusieurs sujets nationaux et internationaux. Du décès du Pape François, en passant par la non application de la convention collective des journalistes au Cameroun, à l’avènement de l’intelligence artificielle. Ce dernier point sera justement au cœur de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse au sein du Snjc le 3 mai prochain.
« Les sections du Snjc vont mener des activités dans les dix régions du Cameroun. Il va y avoir des concours des clubs journaux dans les lycées, des déclarations et les traditionnelles manifestations du 3 mai, des formations… On va également avoir des discussions avec les étudiants en journalisme dans des écoles de communication. Il y aura la conférence de presse de lancement de nos activités à Douala le 29 avril prochain au cours de laquelle ces axes seront présentés», conclut Marion Obam.
Ghislain Ntjam, stagiaire
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