Le candidat investi du Peuple Uni pour la Rénovation Sociale (PURS) propose de ramener les régions au nombre de 5 car pense-t-il, le Cameroun est dans la reconstruction des grands ensembles et n’a plus besoin de divisions. C’était ce 5 avril 2025 au cours du 3ème Congrès ordinaire du parti à Yaoundé.
Militants du PURS en majorité des jeunes, une quinzaine de responsables de formations politiques, des autorités religieuses, traditionnelles, et des responsables des institutions nationales et internationales ont pris part à ce rendez-vous historique. Au cœur de la rencontre, la revue des statuts du parti, le renouvellement des membres des organes dirigeants et l’investiture du candidat du parti aux prochaines élections présidentielles.
A cet effet, le programme politique du parti a été dévoilé. Un document qui repose sur l’esprit d’entreprise. Pour le président de l’Assemblée générale, Alphonse Ta’nkhu Yamo, il s’agit d’une vision, un projet fondé sur la conviction profonde que seul un peuple uni pourra relever les défis car pense-t-il, le pouvoir doit être au service de tous et non d’un individu.
Serge Espoir Matomba, candidat du PURS à l’élection présidentielle d’octobre prochain soutient qu’il est temps de repenser le Cameroun. De ce fait, a-t-il déclaré, « la seule élection possible qu’il y aura en 2026 sera le Référendum pour une nouvelle constitution pour les nouvelles bases du Cameroun, pour les nouvelles régions parce que nous partirons de 10 à 5 régions ». Et d’ajouter qu’aujourd’hui, nous sommes dans la construction des grands ensembles, nous n’avons plus besoin des divisions pour vivre. « L’acquisition totale de notre souveraineté est nécessaire pour le bien des Camerounais et de l’Afrique. Nous l’avons toujours dit : l’éducation est la clé, nous commencerons donc par la loi fondamentale et la suite suivra », scande-t-il.
Le PURS qui célèbre ses quinze années d’existence au mois de mai prochain affirme que les Camerounais ont besoin d’avoir leur propre monnaie et une identité nationale qui leur est propre grâce à l’adoption d’une langue nationale qui reflète l’identité camerounaise que le parti veut promouvoir.
Des responsables d’autres formations politiques ainsi que des leaders de la société civile se sont succédé au pupitre. Comme un seul homme, ils ont invité les Camerounais à prendre leur destin en main pour défendre leur patrimoine national, pour leur survie et leur avenir.
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