Elles font partie de la 3e cohorte du programme « Wonder initiative » de la fondation E4Impact.
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43 patronnes camerounaises moulées aux techniques entrepreneuriales

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Elles font partie de la 3e cohorte du programme « Wonder initiative » de la fondation E4Impact.

Une foire exposition et remise des parchemins de fin de formation. Ces deux articulations ont meublé la session de mise à niveau de 43 patronnes de la 3e cohorte du programme « Wonder initiative » de la fondation E4Impact samedi 15 mars 2025 à Douala, capitale économique du Cameroun. Ces dernières ont été moulées aux techniques entrepreneuriales et en sont reparties avec l’espoir de relever de nouveaux défis. « Ce que nous attendons de ces entrepreneures, c’est qu’elles soient capables de lever des fonds au niveau des banques et d’avoir des crédits parce que nous savons qu’il y a cet écart entre les hommes et les femmes lorsqu’on s’en va à la banque. L’une des difficultés auxquelles les femmes sont le plus souvent confrontées est d’ordre managérial. On pense que le projet est bancable alors qu’il ne l’est pas. On pense qu’il y a une opportunité sur le marché alors qu’elle n’existe pas. Et la partie financière devient un élément très critique. Donc notre objectif dans ce sens c’est de capaciter les dames de telle sorte qu’elles puissent remplir ces gaps et aller au niveau des banques obtenir les crédits », a expliqué Flavien Tchamdjeu, directeur Afrique francophone d’E4Impact. L’organisation a déjà capacité 64 femmes camerounaises en 3 ans.

Ce programme d’accélération des entreprises dirigées par des femmes a suffisamment armé les participantes. « Nous sommes aujourd’hui des amazones, des wonder women qui ont transformé leur mentalité en celle d’entrepreneures à succès. Les mots comme échec, faillite, abandon et pauvreté ne font plus partie de notre vocabulaire entrepreneurial », s’est réjouie la porte-parole de la 3e cohorte du programme.

Sur 150 entrepreneures camerounaises au départ, seules 43 ont été sélectionnées pour suivre ces sessions de renforcement des capacités. Ces patronnes ont déjà créé 300 emplois permanents et 1500 emplois temporaires. Ces chiffres devraient connaître une augmentation de 25% dans les 5 prochaines années, selon Cameroon Tribune.

Le programme « Wonder initiative » bénéficie du soutien de la Banque africaine de développement (BAD). Pour le directeur général de JFN Center, Antoine Nkolo, il est question de transformer l’entrepreneuriat féminin en Afrique.

 

Simon Keng

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